L'historien François Hartog et l'économiste et écrivain Jacques Attali tentent de savoir s'il est encore possible de prédire notre futur commun. Ils sont tous deux les invités de La Grande Table aujourd'hui.
- François Hartog Historien.
- Jacques Attali économiste et écrivain
Depuis plusieurs années, l'économiste et écrivain Jacques Attali s’intéresse à la question de l’avenir et de sa possible prévision, et plus généralement au rapport des hommes au temps. Dans Vivement après-demain. 15 ans pour sortir de l’impasse, il tente de donner à chacun les moyens de connaitre ce que nous promet le monde de demain, mais surtout d'en mesurer les chances et les risques. Son hypothèse est que nous avons tous les moyens technologiques, culturels et humains pour faire comme il l'écrit le « meilleur du monde », mais que le mal risque de l’emporter car une rage gronde, notamment du fait de la domination de l’économie sur la politique et du marché sur la démocratie.
Lecteur assidu de Reinhart Koselleck, l'historien François Hartog est directeur d’étude à l’EHESS et rattaché au Groupe d'études sur les historiographies modernes. Son œuvre mêle histoire intellectuelle de la Grèce antique, historiographie et, plus récemment, étude des formes historiques de temporalisation. Célèbre pour son travail sur la notion de « régime d’historicité », François Hartog a étudié le rapport des sociétés au temps. Or dans nos sociétés contemporaines, Hartog identifie un « présentisme » né d’une nouvelle crise du temps. Selon lui, depuis 1968, les rapports au monde et à l’information se fondent sur l’éphémère, l’évènement, et le présent qui nous submerge est ambiguë puisqu'il est à la fois responsable du futur et redevable au passé.
Dans la première partie, le cinéaste et écrivain Eugène Green nous présente son nouveau roman.
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