En débat : le nouveau roman de Annie Ernaux et un recueil d’essais autobiographiques qui tournent autour de la condition d’homme noir aux Etats-Unis.
- Johan Faerber Editeur, essayiste, critique littéraire.
- Marie Sorbier Rédactrice en chef de I/O et productrice de la chronique "Le Grand Tour" sur France Culture
La Grande Table critique : commentaire expert et subjectif de l’actualité culturelle. Chaque semaine, des critiques invités par Lucile Commeaux se rencontrent autour de deux disciplines dans l’amour de l’art et de la dispute.
Au sommaire de cette émission, deux romans : "Le Jeune homme", le dernier opus autobiographique d'Annie Ernaux ( Gallimard), et "White Girls"( Editions de l’Olivier), le deuxième essai publié en France de Hilton Als, critique dramatique pour le New Yorker et enseignant à l’université Columbia.
"Le Jeune homme" d'Annie Ernaux
4ème de couverture :
En quelques pages, à la première personne, Annie Ernaux raconte une relation vécue avec un homme de trente ans de moins qu’elle. Une expérience qui la fit redevenir, l’espace de plusieurs mois, la « fille scandaleuse » de sa jeunesse. Un voyage dans le temps qui lui permit de franchir une étape décisive dans son écriture.
Ce texte est une clé pour lire l’œuvre d’Annie Ernaux — son rapport au temps et à l’écriture.
L'Avis des critiques : (Extraits)
"Un très court récit qui m'a donné la sensation d'un précipité chimique, une condensation de tout ce qui fait l'écriture d'Annie Ernaux et qu'on l'aime, mais avec un goût de trop peu" Marie Sorbier
"Du jeune homme, finalement, il en est très peu question. Il passe là comme une ombre, une sorte de trou noir ou de fantôme. On a l'impression qu'il est toujours une surface projection pour Annie Ernaux, sa madeleine" Johan Faerber
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- Plus d'information : site de l'éditeur
"White Girls" d'Hilton Als
4ème de couverture :
Gay, noir, américain : on a toutes les chances de se tromper en définissant ainsi Hilton Als. Car, en dépit de leur exactitude, l’auteur de White Girls n’a de cesse d’interroger la pertinence de ces catégories censées fonder une identité. Mêlant récits autobiographiques, fiction, critique littéraire, musicale et artistique, les essais qui composent ce livre tracent les contours d’un imaginaire collectif dont l’idéal serait la « fille blanche ».
Truman Capote, Michael Jackson, Flannery O’Connor, André Leon Talley, Basquiat, ou encore la mère de Malcolm X, sont autant de white girls radiographiées par le regard de cet écrivain sensible et impitoyable qui se reconnaît pour seuls maîtres Proust, Joan Didion et James Baldwin.
L'Avis des critiques : (Extraits)
"On a l'impression que le livre est aimanté par une sorte de trou noir, ces "White Girls" qui sont comme une métaphore qui permet à l'auteur de brasser une espèce de Malmström de références et d'échanges de qualités. On est tantôt noir tantôt blanc, tantôt homme tantôt femme, tantôt dans la culture tantôt dans la fiction, tantôt dans l'autobiographie tantôt dans la pop [...] Je ne suis pas arrivé à saisir ce "White Girls" mais je crois qu'il n'est pas proposé pour être saisi." Johan Faerber
" Quand on lit ses critiques, notamment les portraits qu'il a fait d'artistes comme Truman Capote, on ressent plus son « je » que le portrait de l'artiste. J'ai l'impression qu'il ne parle que de lui sur tout ce recueil, même quand il parle des autres" Marie Sorbier
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