

L'écrivain égyptien Alaa El Aswany est l'invité de la Grande table à l'occasion de la parution de son nouveau roman "J'ai couru vers le Nil", une palette d'histoires tissées entre des personnages lors des manifestations place Tahrir en 2011.
- Alaa Al-Aswany Écrivain
C’était en 2011. Place Tahrir, la voix d'une partie de la jeunesse du Caire portait l’espoir d’une révolution visant à transformer la société égyptienne façonnée par le régime de Moubarak. Une révolution avortée.
L’écrivain égyptien Alaa El Aswany, fervent opposant à toute forme de dictature, revient sur ces événements marquants dans son dernier roman J’ai couru vers le Nil qui paraît chez Actes Sud. Une révolution que le romancier cairois a connu de très près s'y étant lui-même engagé.
On considère que je suis quelqu'un contre l'Etat, je ne suis pas contre l'Etat, je suis contre la dictature.
Alaa El Aswany à propos de sa jeunesse : "J'étais toujours rebelle (...) Je dis toujours ce que je pense. Ca m'a créée beaucoup, beaucoup de problèmes. Et ça continue aujourd'hui.
Un roman proche de la jeunesse égyptienne dans un pays où, comme Alaa El Aswany le rappelle, 60% des habitants ont moins de 40 ans. Les personnages de fiction qui apparaissent, directement inspirés de personnes qu'il a connues, sont parfois proches, parfois diamétralement opposés aux idées d'El Aswany. Comme un moyen de faire signifier à travers son écriture son engagement inconditionnel pour la liberté d'opinion.
Un roman n'est pas un livre d'histoire, il n'est pas un livre d'analyse politique. Ce qui compte, c'est qu'un roman soit vivant (...) les personnages deviennent indépendants.
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