Jacques Brel ne nous quitte plus

Jacques Brel à Baarn, Pays Bas (1972)
Jacques Brel à Baarn, Pays Bas (1972) ©Getty - Gijsbert Hanekroot
Jacques Brel à Baarn, Pays Bas (1972) ©Getty - Gijsbert Hanekroot
Jacques Brel à Baarn, Pays Bas (1972) ©Getty - Gijsbert Hanekroot
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2018 marque les 40 ans de la disparition de Jacques Brel. David Dufresne, auteur de "On ne vit qu’une heure : une virée avec Jacques Brel" et Dick Annegarn, avec son nouvel album "12 villes, 12 chansons", sont les invités de la Grande table. En partenariat avec "Le Nouveau Magasine littéraire".

Avec
Les Nuits de France Culture
1h 05

Jacques Brel : un corps, une voix, une gueule. Et tout ça bien à lui. Une génération marquée par des titres comme « Vesoul » ou « Ne me quitte pas », qui résonnent encore aujourd’hui alors que l’on célèbre les 40 ans de la disparition du chanteur du « plat pays ». Au cours de sa carrière, des interprétations époustouflantes et un verbe dont la singularité et la sensibilité ont touché à vif nos deux invités, l’écrivain David Dufresne et le chanteur Dick Annegarn

Le premier souvenir, c’est cet album bleu, « Les Marquises », qui venait de sortir, qui est là dans le salon. Et je m’intéresse assez peu à cette musique-là à ce moment-là, je m’intéresse plutôt au rock n’roll. Et puis petit à petit, j’ai ce Monsieur, ce Jacques Brel, qui vient me dire « Mon petit bonhomme j’ai des choses à te raconter sur la vie ». Et il change ma vie. David Dufresne

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Il y a le cuivré de la voix de Brel. Ce qui m’étonne, c’est qu’à la fin de sa vie il avait le même cuivré que « L’homme de la Mancha » et dans cette version-là, qui était quand même les années 60, où il avait sa voix rocailleuse. Mais bon « Vesoul » cache quand même aussi une scène de ménage visiblement. Dick Annegarn

Les grandes obsessions de Brel, celles qui résonnent le plus, c’est justement oui celle-ci, c’est-à-dire haro sur l’hypocrisie, haro sur l’immobilisme, pour ce qu’il appelait l’embourgeoisement en fait. David Dufresne