Midterms, J-46 : la fin d’un cycle politique ?

Un état de santé de la République américaine aujourd’hui avec Dick Howard, philosophe, professeur émérite de l’université de New York, intellectuel démocrate, engagé pour les droits civiques, dans les années 1960.

Il y a dix ans, il partait « aux origines de la pensée américaine ». Dans son nouvel essai, Les ombres de l’Amérique : de Kennedy à Trump (François Bourin, 2018), il se demande pourquoi les élites intellectuelles n’ont rien vu venir, quelles contradictions le phénomène Trump cristallise, quel clivage américain s’est traduit dans les urnes ce jour-là.

Retour sur une élection historique, à quelques semaines d’un scrutin de mi-mandat… la popularité du Président républicain est-elle intacte ? Le best-seller Fear (2018)du journaliste américain Bob Woodward qui décrit Trump en fou, et celui de la tribune d’un anonyme de l’administration, d’un « résistant de l’intérieur », dénonçant les actes d’un président « dépourvu de moralité », auront-ils un impact sur ces élections? 

[A propos de la tribune anonyme du NY Times :] Qui sont ces gens-là qui  savent que Trump ne va pas rester ? (...) Je n'ai pas beaucoup confiance  en ces gens-là.    
(Dick Howard)

Dans toute démocratie, il y aura une opposition (...)En même temps Trump  réussit à monopoliser la Une de la presse, de tous les journaux, de  sorte qu'on ne parle pas de ce qu'il fait ou de ce qu'il laisse faire.  
(Dick Howard)

Le fait que les femmes entrent en jeu, que les jeunes s'activent, ça  veut dire justement que la démocratie reprend elle-même vie.  
(Dick Howard)

Cliquez ici pour écouter la première partie de l’émission : "Jeffrey Eugenides, middle class et vies moyennes".