A l'ère de la post-vérité, quel rapport entre le vrai et le faux dans la parole politique ? Le langage, arme de déconstruction massive pour les populistes ? Une interview coanimée avec Nicolas Domenach, directeur de la rédaction du "Nouveau Magazine Littéraire".
- Myriam Revault d'Allonnes Philosophe, chercheure associée au CEVIPOF (Centre de recherches politiques de Sciences Po) et professeure émérite des universités à l'École pratique des hautes études.
- Nicolas Domenach Directeur de la rédaction du "Nouveau Magazine littéraire"
En partenariat avec Le Nouveau Magazine littéraire pour son nouveau numéro "Les Menteurs, Comment les populistes manipulent les idées et l'opinion".
Après La Crise sans fin. Essai sur l’expérience moderne du temps, en 2012, et Le Miroir et la scène. Ce que peut la représentation politique en 2016, la philosophe Myriam Revault d'Allonnes publie toujours au Seuil La Faiblesse du vrai. Ce que la post-vérité fait à notre monde commun.
Un essai dans lequel la professeure à l’École pratique des hautes études décrit l’émergence de la notion de post-vérité, qu’elle comprend comme un brouillage essentiel de la distinction entre vrai et faux, et analyse l’effet délétère sur nos démocraties. Pour elle, "la politique n’est pas une affaire de vérité, mais de jugement partagé".
Le problème fondamental est celui de la vérité de fait. On n'est plus entre le partage entre le vrai et le faux.
Nous sommes à un seuil d'époque. Nous sommes entre le "ne plus et le pas encore". Myriam Revault d'Allonnes à propos de notre époque et citant Hannah Arendt
Les populistes, ce n'est pas un hasard si, en s'en prenant aux élites, ils s'en prennent à ceux qui sont supposés savoir.
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