

A quoi tient que l’on donne de la valeur aux choses ? Ou aux idées ? Pour en parler, Frédéric Lordon, chercheur en philosophie au CNRS et auteur de l'essai "La Condition anarchique".
- Frédéric Lordon Philosophe, économiste
De l’art contemporain à la politique, les valeurs sont régulièrement brandies, mises en avant, et parfois aussi vite oubliées.
Dans son nouvel essai, La Condition anarchique. Affects et institutions de la valeur (Seuil, 2018), l’économiste et philosophe Frédéric Lordon postule l’absence de valeur des valeurs et se demande dès lors à quoi tient une société qui ne tient à rien.
Auteur en 2010 de Capitalisme, désir et servitude, dont la chorégraphe Maguy Marin nous disait s’être inspirée pour sa pièce Ligne de crête, et, en 2016 de Les Affects de la politique, il est aujourd’hui l’un des contributeurs de l’ouvrage Spinoza, les passions du social à paraître chez Amsterdam.
La vie sous la conduite des passions nous voue à expérimenter cette absence de valeur des valeurs.
(Frédéric Lordon)
Le véritable socle de la valeur des choses et des personnes [...] réside dans un certain jeu des affects collectifs.
(Frédéric Lordon)
Le jeu axiomachique, les luttes de valeurs et de jugements, se départageront aux affects les plus puissants.
(Frédéric Lordon)
Cliquez ici pour écouter la première partie de l'émission : "Maguy Marin, reine de l'espace"
Extraits sonores :
- "Sotheby's confirme la vente de la toile auto-détruite de Banksy" (Europe 1, 12 octobre 2018)
- Discours de Frédéric Lordon prononcé lors de la Nuit debout du 31 mars 2016.
- Extrait "Le Grand Inquisiteur" (Les Frères Karamazov, Fiodor Dostoïevski)
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Production déléguée
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
- Réalisation