Sand/Eliot, d’une George à l’autre ?

Les deux George, Sand et Eliot, toutes deux romancières, femmes du XIXe siècle, l’une française, l’autre britannique. Elles ont conquis leur place dans une société dominée par les hommes. L’une en fondant sa propre communauté, son phalanstère, l’autre en écrivant. 

Elles laissent toutes deux une œuvre qui questionne la place des femmes, les mœurs et les conventions de leur époque. Mais aussi les inégalités sociales. 

Hasard de la rentrée littéraire, deux de nos plus grandes historiennes leur rendent hommage en revenant sur des épisodes fondateurs de leur oeuvre. 

Michelle Perrot, spécialiste du monde ouvrier et de l’histoire des femmes, est l'auteur de George Sand à Nohant (Seuil, 2018).

Elles voulaient d'abord être des écrivains, pas des auteurs.      
(Michelle Perrot)

Et Mona Ozouf, spécialiste de la Révolution française et de l’école publique, publie L'Autre George. À la rencontre de George Eliot (Gallimard, 2018).

Toutes les deux s'égayaient dans la pseudonymie.      
(Mona Ozouf)

"Henry James dit des romans : "il faut qu'il y ait du feu dans la  cheminée". Pour Eliot, George Sand raconte des histoires où "il y a du  feu dans la cheminée"."      
(Michelle Perrot)

[Chez George Eliot], il y a dans toute la société une sorte de guette suspicieuse des agissements privés de chacun.      
(Mona Ozouf)

Cliquez ici pour écouter la première partie de l'émission : "Zadie Smith, le pas de deux"