Comment prendre son envol par la danse? Retour sur le parcours d'Angelin Preljocaj, danseur et chorégraphe, à l'occasion de la reprise de son ballet, désormais classique : "Le Parc", au Palais Garnier du 6 au 31 décembre 2019.
- Angelin Preljocaj chorégraphe, danseur et directeur artistique
Je crois que les danseurs n'étaient à l'époque pas aussi ouverts en terme de stylistique à l'époque de la création du Parc et j'étais un jeune créateur qui débutait, assez impressionné par cette troupe mythique. J'ai préparé mes répétitions pendant des heures et des heures avant de me retrouver face à eux. J'ai essayé à la fois d'être responsable, à même de répondre à leurs questions, leurs inquiétudes et en même temps, de prendre chez eux leur excellence.
(Angelin Preljocaj)
Le spectacle est une sorte d'hybridation de leurs qualités, de cette excellence propre à l'Opéra de Paris et de ce que j'avais à leur apporter de plus contemporain, de plus animal.
(Angelin Preljocaj)Publicité
Ce que j'aime dans l'idée de répertoire, c'est que ce sont les interprètes qui ré-activent le ballet. C'est eux qui font qu'un ballet, peut être, a une chance de rester intemporel ou de retrouver une actualité.
(Angelin Preljocaj)
L'envol est né de la musique extraordinaire de Mozart. Il y a une espèce de notion d'abandon, d'offrande des corps, à la fois une jouissance et une souffrance. Ca me fait penser à Jean Genet. Une note au milieu est suspendue toute seule, ça m'a fait penser à un baiser.
(Angelin Preljocaj)
La beauté c'est le moment où la puissance trouve son point de basculement vers une fragilité. Aujourd'hui la beauté fait peur, on ne l'ose pas, il y a une forme de pudeur, mais la beauté est un moment de cristallisation.
(Angelin Preljocaj)
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