Catherine Ringer : "Chez moi, c'était une ambiance assez poétique"

Catherine Ringer
Catherine Ringer ©Corbis - Stephane Cardinale
Catherine Ringer ©Corbis - Stephane Cardinale
Catherine Ringer ©Corbis - Stephane Cardinale
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Son parcours artistique, son regard, sa voix forcent le respect. Mais son histoire, comment a-t-elle commencé ? Quelle enfant fut Catherine Ringer ? Souvenirs emprunts de peinture, de discipline scolaire, et de fantaisie yé-yé.

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C’est d’une enfance à la fois modeste et artistique dont se souvient Catherine Ringer. Une enfance entourée par une mère architecte et un père, artiste peintre, juif polonais rescapé des camps et réfugié en France, faisant partie de  l’Ecole de Paris :

Chez moi c’était une ambiance assez poétique, assez tournée vers la beauté des choses. Mes deux parents avaient le sens de la poésie et un sens très mystique des formes… J’ai souvent pu dessiner à côté de mon père, oui. Et ma mère, elle, m’a appris la fantaisie du langage.

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Cette enfance, emprunte de liberté physique, est aussi tournée vers la musique et la poésie : 

Moi j’ai toujours aimé la pop, le rock, la musique classique européenne… Dès l’école, j’adorais Bach, mais aussi Sheila, Sylvie Vartan… Je ne cloisonnais pas. Puis, vers le CM1, j’ai compris qu’on pouvait faire autre chose dans la vie que maîtresse d’école, alors comme j’écrivais déjà des poésies, j’ai dit que je voulais devenir poète. Poète, je trouvais ça chic ! 

Et puis, vers l'âge de neuf ans, sa tante a découvert la puissance de sa voix...

Catherine Ringer chante Les Rita Mitsouko à la Philarmonie de Paris les 28 et 29 septembre, avant de partir pour une nouvelle tournée de concerts, du 21 septembre à la Rockhale de Luxembourg au 19 décembre à Tel Aviv, en passant par Antibes, Marseille ou Nantes.

Autre actualité : les peintures de Sam Ringer, le père de Catherine Ringer, sont visibles dans le livre « Histoires pour enfants à ne plus mettre dans les mains des enfants », de Sholem Aleikhem (éd. Marque Belge, 2019). Ces rouleaux, initialement destinés à être projetés par une lanterne magique pour illustrer ces contes, sont exposés au MAHJ.

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