Claude Ponti : "J'étais capable d'être seul très longtemps, sans jamais m'ennuyer"

Un poussin pontiesque, à Nantes
Un poussin pontiesque, à Nantes ©AFP - Jean-Sebastien Evrard
Un poussin pontiesque, à Nantes ©AFP - Jean-Sebastien Evrard
Un poussin pontiesque, à Nantes ©AFP - Jean-Sebastien Evrard
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Comment se défaire d'une enfance rurale et violente ? Regard sur une résilience avec l'auteur et illustrateur Claude Ponti, qui a rêvé beaucoup, et s'est enfoui souvent.

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Il a inventé des arbres sans fin, des chiens invisibles et des doudous méchants. Une île des Zertes, aussi, et mille secrets de poussins qui aident à grandir. Lui qui fut victime de violences scolaires et familiales prit conscience, dès l’âge de 07 ou 08 ans, qu’il deviendrait peintre, à la manière de Bosch et de Brueghel… Pari tenu, aujourd'hui encore, à l'heure de la parution d'Enfances (co-écrit avec Marie Desplechin aux éditions de L'Ecole des Loisirs), avec des pages qui surprennent, qui susurrent, qui promettent, de façon foisonnante et raffinée. 

J'ai commencé à 3 ans à avoir des choses compliquées à vivre. J'ai eu cette chance exceptionnelle d'avoir cette espèce de rage, de survivre à n'importe. Personne ne m'empêcherait d'être ce que je voulais être. J'étais surtout très imaginatif, capable d'être seul très longtemps, sans jamais m'ennuyer. J'ai toujours été occupé à inventer des choses, à me balader du regard. Ce qui fait aussi que la vie peut être beaucoup plus facile. Claude Ponti

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Les Nuits de France Culture
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