Romain Duris : "Le dessin était ma façon de dire non"

Romain Duris
Romain Duris ©Getty - Stéphane Cardinale
Romain Duris ©Getty - Stéphane Cardinale
Romain Duris ©Getty - Stéphane Cardinale
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Avec des parents artistes, est-ce forcément plus facile pour montrer ses propres productions artistiques ? Pas forcément, comme en témoigne Romain Duris, qui a longtemps gardé ses carnets secrets. Il les expose aujourd’hui à la galerie Cinéma, et c’est jusqu’au 11 janvier.

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Parfois, d’emblée, la chance semble sourire. Avec un père architecte et une mère à la fois coloriste et danseuse, il est tentant de penser que Romain Duris avait des facilités : 

C’était un milieu plus artistique qu’intello, et ouvert à toute forme d’art. C’est vrai que j’ai eu cette chance-là. Ma sœur, aussi, était pianiste, donc j’ai toujours eu du son à la maison… Et donc il y a toujours eu cette sensibilité-là, et le moindre dessin, dans mes plus lointains souvenirs, était accueilli de façon très positive.

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Une forme de pudeur, pourtant, émerge au cours de l’adolescence, qui le pousse à "faire le con" afin de conjurer la monotonie. Et à garder sa porte fermée lorsqu’il dessine, afin de ne surtout rien montrer :

Mes parents, bien qu' artistes, ont surtout compris qu'il ne faut pas tout montrer, et que moi-même je ne voulais rien montrer, c’est là où ils sont forts ! C’était mon jardin secret. 

Après avoir exposé ses dessins de jeunesse à travers "Pulp" en 2017, il revient avec "Féroce", et c'est à la Galerie Cinéma jusqu'au 11 janvier.