Depuis l'Antiquité, les femmes ont investi le terrain des sciences, mais les traces de leur présence en ce domaine échappent souvent aux historiens et restent très lacunaires. La mémoire et les oeuvres de ces femmes ont même, généralement, disparu de cette histoire des sciences. Mais depuis quelques années, des travaux menés par des historiens des sciences et des chercheurs en littérature battent en brèche l'idée selon laquelle les femmes seraient moins faites que les hommes pour les sciences, réhabilitent leur place réelle et restituent le rôle qu'elles remplirent au fil des siècles. D'Hypatie à Marie Curie, des femmes ont été actrices d'une longue et difficile conquête intellectuelle, faite d'avancées et de soubresauts, de reculs et de transformations. Elles ont joué un véritable rôle de vecteur dans la circulation, la diffusion et la construction du savoir scientifique, mis en lumière, aujourd'hui, par des travaux de recherche. Qui sait, d'ailleurs, que l'expression "femme de science" ne date que de 1948 ?
Avec Patrice Bret , historien et chercheur au Centre Alexandre Koyré et Adeline Gargam , docteur en littérature du XVIIIe siècle, auteur-coordonnatrice du livre (résultat d'un colloque) Femmes de sciences de l'Antiquité au XIXe siècle - Réalités et représentations paru aux éditions universitaires de Dijon, nous plongerons dans cette histoire des sciences qui a trop longtemps oubliées, voire occultées, ces femmes savantes.Puis, en seconde partie d'émission, entretien avec Hélène Olivier-Bourbigou , "La femme scientifique de l'année 2014" honorée par le prix Irène Joliot-Curie en novembre dernier, docteur en chimie et chef de département à IFP Energies Nouvelles (IFPEN), responsable des recherche dans le domaine de la catalyse moléculaire (un partenariat France Culture).
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