« Silicosis », quand des historiens se mettent au chevet de malades

Tout part de l’idée d’un historien, Paul-André Rosental, qui a décidé de suivre son instinct et son savoir-faire (spécialiste de la silicose notamment), persuadé que l’on pouvait soigner grâce à l’Histoire.

Il y a trois ans, il a lancé un projet inédit qui consiste à reconstituer l’histoire de maladies pour mieux les repérer, les diagnostiquer et à terme, les soigner. A son actif, des dossiers comme la silicose, la sarcoïdose, le lupus systémique…, et une méthode d’enquête qu’il peaufine avec une équipe pluridisciplinaire. Aujourd’hui, fort de son approche novatrice et de son expérience qui a commencé à sensibiliser nombre de praticiens, il reçoit des patients envoyés par des spécialistes, et forme une véritable équipe de travail avec des anatomo-pathologistes et des cliniciens. Une belle aventure, celle d’un historien et de son équipe de recherche qui mettent leur savoir au service de vies à sauver !

Avec Monsieur Paul-André Rosental, historien au Centre d’études européennes de Sciences-Po professeur des universités à Sciences-Po et chercheur associé à l’INED, Catherine Cavalin, sociologue, chargée de recherche au Centre d’études européennes de Sciences-Po, dans le cadre du projet de recherche SILICOSIS, Marie-Christophe Boissier, chef du service de Rhumatologie, APHP, Hopital Avicenne, Directeur UMR Inserm U1125, Université Paris 13, Bobigny

Pour en savoir plus sur le projet Silicosis,  piloté par Paul-André Rosental,  projet qui s’étend sur une durée de cinq ans et qui a débuté en juin 2012.

Puis en seconde partie d’émission, vers 16h45, une séquence spéciale « Juniors » en partenariat avec Sciences et Vie Junior, et avec des élèves de la classe de troisième média du collège Jean Zay de Biganos, en Gironde.

A l’occasion de la 27e semaine de la presse et des médias dans l’école, ces collégiens se sont mis dans la peau de journalistes, chroniqueurs, réalisateurs, techniciens, pour concevoir cette séquence avec au programme deux sujets, l’histoire d’un savant russe qui s’est inoculé une bactérie vieille de 3,5 millions d’années, et le problème récurrent de la surdité des jeunes…