A la veille de La Marche, quelle place pour les sciences dans la société en 2017 ?

Dernière étape de notre semaine consacrée à la Marche pour les Sciences, à la veille de la marche qui aura donc lieu demain dans plus de 50 pays dans le monde, et dans plus d’une vingtaine de villes en France. Pour conclure cette semaine, nous allons tenter d’examiner aujourd’hui la place qu’occupent les sciences dans nos sociétés de 2017. Des sciences de plus en plus pointues, de plus en plus techniques, de plus en plus spécialisées et en même temps de plus en plus présentes, de plus en plus proches de nous dans nos vies courantes et dans leurs applications quotidiennes. Comment remédier à la vague de scepticisme qui touche les citoyens ? Quelles positions doivent occuper les chercheurs dans la cité ? Les sciences sont-elles toujours les architectes de notre futur commun ?

Quelle place pour les sciences dans la société ? C’est le problème que nous allons tenter de résoudre dans ce dernier numéro de La Méthode scientifique spécial Marche pour les sciences.

Et pour faire cet examen à la fois éthique, épistémologique et pratique, nous avons le plaisir d’accueillir Emmanuelle Perez-Tisserant, maître de conférences en histoire contemporaine, membre du comité d’organisation de la Marche pour les Sciences, Joëlle Le Marec, enseignante-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Université Paris Diderot et Léo Coutellec, chercheur en épistémologie et éthique des sciences contemporaines au département Recherches en Ethique de l’Université Paris Sud.

Il faut considérer la science comme un produit social et par conséquent, elle a besoin d’une nouvelle légitimité, citoyenne - Ulrich Beck

Le seul but de l'éthique de la connaissance n'est pas le bonheur de l'humanité mais la connaissance objective elle-même - Jacques Monod

Le reportage du jour

Interview de Corinne Borel, chimiste et directrice déléguée à l’essaimage sur les brevets et le statut du chercheur-entrepreneur :

Le fil de l'émission

Les références musicales

Générique du début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow