Art et itelligence artificielle ©Getty - Emma Farrer

Art et IA : ceci n'est pas un bit

Mercredi 28 novembre 2018

Art et itelligence artificielle ©Getty - Emma Farrer

La performance technique de la machine utilisée comme outil ne supplante-t-elle pas les qualités artistiques des œuvres qui en découlent ? Que penser de l’imagination artificielle ?

Avec

Robin Champenois Doctorant à l'ENS
David Desrimais Ecrivain, éditeur
Béatrice Joyeux-Prunel professeure à l'Université de Genève, chaire des humanités numériques.

Le 26 octobre dernier, une vente aux enchères chez Christie’s faisait beaucoup de bruit, et pour cause : la première œuvre d’art créée par une Intelligence Artificielle, Le portrait d’Edmond de Bellamy, y était vendue à un prix 40 fois supérieur à son estimation, plus de 430 000 dollars c’est un premier et important pavé dans la mare de l’art généré par ordinateur, quelques années après la sortie d’un album, composé par Emily Howell en 2010, une intelligence artificielle également et au moment où sort en libraire « 1 the Road », un roman – ou faut-il dire un long poème en prose – écrit par une voiture dotée d’une intelligence artificielle, un « à la manière de » Jack Kerouac et son « Sur la route » avec cette question : si l’on enlève l’art à l’être humain, qu’est-ce qui continue à nous séparer de la machine ?

Art et IA : ceci n’est pas un bit : c’est le problème créatif qui va nous occuper dans l’heure qui vient.

Et pour évoquer ces questions, nos deux interlocuteurs bien humains – pour le moment et jusqu’à preuve du contraire, sont Béatrice Joyeux-Prunel, maîtresse de conférences en histoire de l’art contemporain à l’ENS et David Desrimais, fondateur de Jean Boîte Editions, qui publie « 1 the Road », premier roman écrit par une intelligence artificielle.

Le reportage du jour

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage : Grégory Chatonsky art et intelligence artificielle

7 min

Le fil de l'émission

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Les références musicales

Le titre du jour : « Creative Mind » par Sébastien Roux

Le générique de début : "Music to watch space girls by", par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm