Cartographie océanique : on touche le fond

Quels outils utilisent-on pour étudier les écosystèmes sous-marins ?
Quels outils utilisent-on pour étudier les écosystèmes sous-marins ? ©Getty - Benjamin Toth
Quels outils utilisent-on pour étudier les écosystèmes sous-marins ? ©Getty - Benjamin Toth
Quels outils utilisent-on pour étudier les écosystèmes sous-marins ? ©Getty - Benjamin Toth
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A quand remontent les premières cartes du plancher océanique ? Quels sont les méthodes et les outils de cartographie des fonds marins utilisés actuellement ? Que connaît-on aujourd’hui du relief des fonds marins terrestres et que nous reste-t-il à découvrir ?

Avec
  • Arnaud Gaillot Ingénieur hydrographe spécialisé dans la cartographie des fonds marins. Il travaille dans l’unité de recherche de géosciences marines à l’Ifremer
  • Julie Tourolle Ingénieure de recherche en écologie marine au laboratoire “Environnement profond” de l'Institut Français de Recherche pour l’Exploration de la Mer (Ifremer)

On connait tout de la Lune. Ses moindres cratères, le plus petit caillou a été photographié et recensé. En revanche, on ne connaît que 20% des fonds marins terrestres mais « Google Earth » me direz-vous, et ces cartes où sont représentées les dorsales océaniques ? Certes, mais ce sont des représentations à très faible résolution, et les quatre cinquième du fond des mers et des océans est encore globalement inconnu. Il faut dire que sonder le plancher océanique, d’une moyenne de 4km de profondeur, n’est pas chose aisée à tel point qu’on a longtemps cru que l’océan était insondable et sans fond. Comment cartographier et mieux connaître les abysses ? C’est ce que nous allons tâcher de comprendre aujourd’hui.

Cartographie océanique : on touche le fond. C’est le programme maritime qui est le nôtre pour l'heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

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Et pour nous aider à cartographier ces fonds marins, nous avons le plaisir de recevoir Julie Tourolle, ingénieure de recherche en écologie marine au laboratoire « Environnement profond » de l’Ifremer, l’Institut Français de Recherche pour l’Exploration de la Mer et Arnaud Gaillot, ingénieur hydrographe spécialisé dans la cartographie des fonds marins, à l’unité de recherche en géosciences marines à l’Ifremer.

Le reportage du jour

ULYx est un sous-marin autonome capable de plonger à 6000 mètres de profondeur. Une première du genre pour la flotte océanographique française. Javier Escartin, président du comité scientifique de ce projet et professeur de géophysique attaché à l’ENS explique comment le robot opéré par l’Ifremer détectera du méthane, de l’adn animal, de la bioluminescence ou une activité volcanique dans les profondeurs abyssales. Il sera disponible pour les projets de la communauté scientifique en 2023. Par Tom Umbdenstock.

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage

7 min

Les bases documentaires

Retrouvez le thread de cette émission sur le fil Twitter de La Méthode scientifique.

Les références musicales

Le titre du jour : "Towards a waning glow" par Stranded Horse

Le générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm

L'équipe