Fertilité : la chute libre ?

Le nombre de spermatozoïdes d'un homme de 35 ans entre 1989 et 2005 est passé de 73.6 millions par mL à 49.9 millions
Le nombre de spermatozoïdes d'un homme de 35 ans entre 1989 et 2005 est passé de 73.6 millions par mL à 49.9 millions - CC
Le nombre de spermatozoïdes d'un homme de 35 ans entre 1989 et 2005 est passé de 73.6 millions par mL à 49.9 millions - CC
Le nombre de spermatozoïdes d'un homme de 35 ans entre 1989 et 2005 est passé de 73.6 millions par mL à 49.9 millions - CC
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Comment évalue-t-on la fertilité des couples ? Quels sont les marqueurs de fertilité au niveau individuel ? Troubles de la fertilité des jeunes générations : où en est-on ? Est-elle vraiment menacée ? Quels sont les troubles de la fertilité observés aujourd'hui ?

Avec
  • Bernard Jégou Chercheur à l’INSERM et directeur de la recherche de l’EHESP (Ecole des hautes études en santé publique) à Rennes
  • Remy Slama Epidémiologiste environnemental, directeur de Recherche à l'Inserm, IAB de Grenoble , responsable de l’institut thématique de santé publique de l’Inserm.

En 50 ans, la qualité du sperme humain a diminué de 50% et le volume séminal d’un quart, le nombre de spermatozoïdes malformés est lui en très nette augmentation. En France, le nombre de couple n’ayant pu concevoir après 12 mois sans contraception a doublé en 20 ans, passant à 24% en 2012. Si l’on ajoute à cela les cas de puberté ou de ménopause précoce, il semble indiscutable que la fertilité subisse des changements rapides, à l’échelle de l’humanité, faut-il parler de crise de la fertilité ? Notre avenir proche est-il celui dépeint par Margaret Atwood dans son roman La servante écarlate.

Fertilité, la chute libre ? C’est le problème que La Méthode scientifique va examiner dans l’heure qui vient.

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Et pour comprendre l’ampleur de cette crise de la fertilité qui ne semble pas être le propre de l’être humain comme nous allons le voir et pour voir dans quel sens les chercheurs travaillent pour essayer d’y remédier, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Rémy Slama, épidémiologiste à l’Inserm, président du conseil scientifique du Programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens « Le mal du dehors, l’influence de l’environnement sur la santé » aux éditions Quae, et Bernard Jégou, chercheur à l’Inserm, directeur de recherche à l’Ecole des hautes études en santé publique à Rennes.

Le reportage du jour

Nadine Binart est directrice de recherche de l’Unité Inserm Reproduction et Régulation de l’Axe Hypothalamo-Hypophyso-Gonadique à la Faculté de Médecine de l’Université Paris Sud. Avec son équipe, elle cherche à déterminer les facteurs génétiques et hormonaux intervenant dans les divers cas d’infertilité. Par Antoine Beauchamp :

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage "L'infertilité" avec Nadine Binart

8 min

Le fil de l'émission

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Les références musicales

Le titre du jour : "No non kids" par Lilly Wood & The Prick

Générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Générique de fin : "Bergschrund" par DJ Shadow

L'équipe