J'aime les hologrammes

Les hologrammes servent aujourd’hui principalement aux cartes bleues, billets de banque, passeports, et musées.
Les hologrammes servent aujourd’hui principalement aux cartes bleues, billets de banque, passeports, et musées. ©Getty -  William Whitehurst
Les hologrammes servent aujourd’hui principalement aux cartes bleues, billets de banque, passeports, et musées. ©Getty - William Whitehurst
Les hologrammes servent aujourd’hui principalement aux cartes bleues, billets de banque, passeports, et musées. ©Getty - William Whitehurst
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Comment est née l’holographie ? Quels ont été les dispositifs précurseurs ? En quoi l’arrivée du laser a-t-elle tout changé ? Quelles différences avec les photographies classiques ? Quelle a été l’évolution de l’holographie et comment produit-on un hologramme aujourd’hui ?

L’hologramme, c’est un peu le terme générique pour définir l’image du futur. Combien de films de SF, depuis Star Wars, montrent ces images réalistes en 3D sans support qui font office de nouveau mode de projection ? Mais, au risque de vous décevoir, que vous soyez plus Tupac ou Mélenchon, les projections in absentia sur une scène n’ont pas grand-chose à voir avec les véritables techniques holographiques. Développées dans les années 60, elles ont été investies autant par les scientifiques que par les artistes, avant de tomber peu à peu en désuétude. C’était jusqu’à l’apparition de l’holographie numérique, puis l’holographie quantique qui ouvrent de nouvelles perspectives d’imagerie, notamment médicale et de précision. 

J’aime les hologrammes. C’est le programme 3D qui est le nôtre pour l'heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

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Et pour évoquer l’histoire de l’holographie et son évolution jusqu’à nos jours, et les nouvelles applications de l’holographie quantique, nous avons le plaisir de recevoir Hugo Defienne, enseignant-chercheur à l’université de Glasgow, et Gilles Tessier, enseignant-chercheur à l’UFR de Physique de Sorbonne Université, et chercheur à l’Institut de la vision.

Si pour vous, un hologramme, c’est une partie d’échec dans Star Wars avec d’étranges pièces, ou une chanteuse morte voire un homme politique en 3D sur une scène de spectacle, on va tout reprendre depuis le début.

La technique holographique est apparue dans les années 60 avec pour objectif de restituer sur un support 2D une vision stéréoscopique, en trois dimensions, c’est-à-dire capturer, en plus des couleurs d’un objet, ce qu’on appelle sa phase de champ, soit son relief.

C’est ce que vous pouvez trouver, très quotidiennement, sur les billets de banques ou certains tubes de dentifrices, voire, de façon plus sophistiquée, sur votre passeport s’il est récent. 

Le reportage du jour

Rencontre à l’Institut de la Vision avec Clémence Gentner doctorante et Dimitrii Tanese, physicien. De l’imagerie médicale à l’optogénétique, quels sont les usages possibles de l’holographie dans la recherche  biomédicale ? Par Antoine Beauchamp.

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage

7 min

La recherche montre en main

Holographie numérique dans l’infrarouge pour le diagnostic de cancers

Par Marine Beurrier-Bousquet, étudiante en première année de thèse, sous la direction d'Irène Wang, ingénieure au Liphy (Laboratoire interdisciplinaire de physique) à Grenoble.

Ses encadrants sont Mathieu Dupoy et Laurent Frey, ingénieurs chercheurs au CEA-Leti,  « un institut de recherche technologique du CEA, spécialisé en micro et nanotechnologies. Il est situé à Grenoble, berceau français de la microélectronique, un secteur principalement tourné à l’export. » 

Les bases documentaires

Retrouvez le thread de cette émission sur le fil Twitter de La Méthode scientifique.

La Méthode scientifique
58 min

Les références musicales

Le titre du jour : "Hold on" par Da Capo

Le générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm

L'équipe