Âges sombres de l'univers : noir, c'est noir

La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42.
La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42. ©Getty - Javier Zayas
La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42. ©Getty - Javier Zayas
La nébuleuse d'Orion, également connue sous le matricule de M42. ©Getty - Javier Zayas
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À quoi correspond la période de l’âge sombre de l’univers ? Quel rôle la matière noire aurait-elle pu jouer ? Les étoiles préexistaient-elles aux galaxies ou est-ce l’inverse ? Comment se sont formées les premières populations d'étoiles ? Comment étudier les signaux de ces périodes aussi reculées ?

Avec
  • Jacques Delabrouille directeur de recherche en astrophysique au CNRS, laboratoire AstroParticule et Cosmologie (APC)

L’astrophysique elle aussi a sa question insoluble, sur le modèle de l’oeuf ou la poule… Des étoiles ou des galaxies, lesquelles sont arrivées en premier ? Sont-ce des étoiles qui se sont allumées et regroupées pour former des galaxies ? Ou des proto-galaxies qui, par effondrement éparses en leur sein, ont allumé des étoiles ? 

Cette question est pour le moment insoluble, car elle exige de remonter à une période de l’univers où l’on ne voit rien, et pour cause : il n’y a pas de source lumineuse, juste des photos diffus dans un immense nuage de gaz. Ces âges ont un nom : ce sont les âges sombres, sur lesquels de nouveaux équipements, dont le James Webb Space Telescope, devraient bientôt contribuer à faire la lumière… 

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"Âges sombres de l’univers : noir, c’est noir" c’est le programme obscur qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans "La Méthode Scientifique" !

Et pour faire toute la lumière, dans la mesure de nos connaissances actuelles, sur cette vaste période de l’univers qui couvre plusieurs centaines de millions d’années, nous avons le plaisir de recevoir Jacques Delabrouille, astrophysicien au laboratoire AstroParticule et Cosmologie de l’Université de Paris, et directeur de recherche au CNRS, et Daniel Schaerer, astrophysicien à l’observatoire de Genève, et chercheur CNRS détaché.

Le reportage du jour 

Il reste très compliqué techniquement d’observer ces âges sombres. Cependant, une piste serait de rechercher la trace de l’hydrogène neutre qui baignait l’univers à cette époque. Chose possible à travers un signal particulier : la raie spectrale émise par l'atome d'hydrogène neutre à 21 cm. Avec Benoit Semelin, astrophysicien au LERMA. Par Céline Loozen : 

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Reportage

5 min

Pour aller plus loin

Retrouvez le thread de l’émission du jour sur le fil twitter de La Méthode Scientifique.

Les références musicales

Le titre du jour : "In the dark times" par Vant

Le générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm

L'équipe