

Comment Michel Serres se positionne-t-il dans le paysage épistémologique français du 20ème siècle ? Était-il un partisan du positivisme ? Pourquoi militait-il pour le décloisonnement des savoirs ? Plus généralement, quel est son regard d’historien sur le progrès et l’innovation ?
- Sophie Bancquart directrice des éditions Le Pommier
- Roland Schaer Philosophe
- Béatrice Salviat Directrice adjointe de la Fondation La Main à la Pâte
« Tout le monde parle d’histoire des sciences. Comme si elle existait. Or je n’en connais pas. Je ne connais que des monographies et des associations de monographies à intersection vide. » Michel Serres
Tel était le caractère de Michel Serres, qui éprouvait un plaisir certain, avec la malice qui le caractérisait, à renverser les catégories, à qualifier les scientifiques d’historiens du Grand Récit, qui posait les fondements d’une iconographie du savoir. Philosophe, historien des sciences, épistémologue mais aussi fervent amateur de Jules Verne, partisan du décloisonnement des sciences : c’est l’histoire de ce rapport aux sciences de Michel Serres que nous allons tâcher aujourd’hui de vous raconter.
Michel Serres : penseur de sciences. C’est l’hommage qui est le nôtre pour l’heure qui vient, bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour dresser ce portrait de Michel Serres en penseur de sciences, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui, Sophie Bancquart, fondatrice des éditions du Pommier, éditrice de Michel Serres et présidente du groupe « Sciences pour tous » du Syndicat National de l’Edition, Béatrice Salviat, biologiste, directrice adjointe de la fondation « La main à la pâte », Roland Schaer, philosophe, directeur du département Sciences et Société et délégué aux affaires scientifiques à la Cité des sciences et de l’industrie.
Pour aller plus loin
Retrouvez tous les compléments d'information sur le fil Twitter de La Méthode scientifique
- Etienne Klein : “Michel Serres a impulsé une vertigineuse “science des passerelles”” (Le Monde, juin 2016)
- L’ultime entretien de Michel Serres au Monde : “Philosopher, c’est passer partout” sur son dernier livre “Morales espiègles (Juin 2019)
- Michel Serres : “Le progrès est un paysage” (Usbek et Rica, Juin 2016)
- “Ce n’était pas mieux avant, mais ça pourrait être pire après !” (Le Monde, 2018)
- [Archive INA] > Michel Serres et les métaphores de la destruction de la planète (1990)
Les références musicales
Le titre du jour : "Immortels" par Alain Bashung
Le générique de début : "Music to watch space girls by", par Leonard Nimoy
Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
- Collaboration