Perception animale : l’essence des bêtes

Tous les animaux présentent des récepteurs sensoriels leur permettant de percevoir le monde autour d’eux.
Tous les animaux présentent des récepteurs sensoriels leur permettant de percevoir le monde autour d’eux.  ©Getty -  Jonathan Knowles
Tous les animaux présentent des récepteurs sensoriels leur permettant de percevoir le monde autour d’eux. ©Getty - Jonathan Knowles
Tous les animaux présentent des récepteurs sensoriels leur permettant de percevoir le monde autour d’eux. ©Getty - Jonathan Knowles
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Comment définir la perception et à quel moment se développe-t-elle chez les animaux ? Comment ont évolué les différents sens chez les animaux et quels avantages adaptatifs cela leur a-t-il conférés ? Les animaux aussi ont-ils des illusions ?

Avec
  • Benoît Grison Docteur en sciences cognitives, biologiste, sociologue des sciences, enseignant-chercheur à l’UFR Sciences et techniques de l’université d’Orléans
  • Gilles Bœuf Biologiste, professeur à Sorbonne Université, président du Centre d’études et d’expertise en biomimétisme (CEEBIOS) et professeur invité au Collège de France.

La vue, l’odorat, l’ouïe, le goût, le toucher et fermez le banc. Ces cinq sens qui sont les nôtres, nous avons vite tendance à les universaliser, comme s’il s’agissait de l’alpha et l’omega de la perception. Or ce n’est évidemment pas le cas. La proprioception, le fait d’avoir conscience de son corps, la nociception, la perception de la douleur sont deux autres sens. Sans parler du reste du règne animal : magnétoperception, pour ces oiseaux qui se repèrent au champ magnétique de la terre, électroperception chez des grands poissons cartilagineux, mais aussi thermoperception, vue dans d’autres fréquences que ce que nous appelons « le visible », odorat surdéveloppé chez les insectes… Comment les animaux perçoivent-ils le monde ?

Perception animale : l’essence des bêtes. C’est le programme éthologique qui est le nôtre pour l'heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

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Pour évoquer cet immense éventail des perceptions animales, nous avons le plaisir de recevoir Benoît Grison, docteur en sciences cognitives, biologiste, sociologue des sciences, enseignant-chercheur à l’UFR sciences et techniques de l’université d’Orléans, auteur de "Les portes de la perception animale" aux éditions Delachaux & Niestlé et Gilles Boeuf, biologiste, ex-président du Museum National d’Histoire Naturelle.

Le reportage du jour

Rencontre avec Nicolas Montagné, maître de conférences à Sorbonne Université et chercheur au sein de l’Institut d’Ecologie et des sciences de l’environnement de Paris au sein de l’équipe “Chimio réception et adaptation”. Avec son équipe, Nicolas Montagné s’intéresse à la communication phéromonale des papillons de nuit et aux façons dont les papillons mâles perçoivent les phéromones émises par leur partenaire. Pour faire ça,  les scientifiques ont recours à des méthodes d'observation comportementale, mais aussi à des expériences d’électrophysiologie de haute précision. Par Antoine Beauchamp :

Les bases documentaires

Retrouvez le thread de cette émission sur le fil Twitter de La Méthode scientifique.

Les références musicales

Le titre du jour : "Lonely for too long" par Pepper White

Le générique de début : "Music to watch space girls by" par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Frahm

L'équipe