Un hiver en Antarctique

La base Concordia en Antarctique
La base Concordia en Antarctique - NASA/Michael Studinger
La base Concordia en Antarctique - NASA/Michael Studinger
La base Concordia en Antarctique - NASA/Michael Studinger
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Retour sur l’histoire des bases scientifiques aux pôles, en particulier en Antarctique. Quels sont leurs objectifs ? En tant que chercheur, pourquoi vouloir se rendre aux pôles ? Quelles sont les difficultés inhérentes à la vie en hivernage ?

Avec
  • Christophe Dos Santos Doctorant au LSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement) à l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines
  • Cyprien Verseux Astrobiologiste
  • Anaïs Orsi Climatologue au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE) du CEA

Il y a des endroits, dit-on, qui une fois qu’on les a vus, ne nous quittent plus jamais. L’Antarctique est certainement l’un de ces endroits-là. Le continent blanc exerce une telle fascination que tous les ans, des dizaines de personnes se pressent pour aller passer là-bas une année entière, coupés de la civilisation, dans la nuit  complète pendant près de trois mois, sans pouvoir sortir à l’air libre plusieurs jours, parfois plusieurs semaines d’affilée. Qu’y a-t-il de si spécial dans ce grand désert blanc ? Quelle science y fait-on ? Avec quels moyens ? Et comment survit-on à la nuit qui ne finit jamais ?

Un hiver en Antarctique : c’est le programme glacial qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.

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Et pour nous faire vivre ces expériences de recherche et de survie polaire, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Cyprien Verseux, directeur du laboratoire de microbiologie spatiale à l’ Institut allemand ZARM auteur de « Un hiver en Antarctique – seuls sur la planète blanche » aux éditions Hugo Image et Anaïs Orsi, climatologue au laboratoire des sciences du climat et de l’environnement.

Les repères

  • Malgré leur aspect désolé, les régions polaires jouent un rôle primordial de véritable “laboratoire scientifique”, à la fois hors norme et irremplaçable, pour tenter de comprendre les caprices actuels du climat. Cet écrin de glace, incroyablement riche, mais également extrêmement fragile face aux menaces des changements climatiques, s’avère donc être un rouage essentiel pour tenter de cerner la complexité de la machine climatique mondiale. Actuellement, c’est donc toute une batterie de disciplines qui s’attelle sans relâche pour exploiter tout ce matériel offert par les régions polaires. Cela implique inévitablement l’installation, souvent techniquement difficile et périlleuse, de stations scientifiques dans ces lointaines contrées englacées.
  • Retour sur les parcours d’Anaïs Orsi et de Cyprien Verseux, deux scientifiques qui ont eu la chance de partir en Antarctique pour y vivre une expérience hors du commun.
  • “Personne ne sera évacué avant la fin de l’hiver. Personne ne vous rejoindra. Nous pourrons parfois vous conseiller mais, ne l’oubliez pas : vous êtes seuls” - extrait du discours de la formation reçue par Cyprien Verseux, avant son départ.

La Recherche Montre en main

Etude de la variabilité climatique récente en Antarctique de l’Est à l’aide de mesures de la composition isotopique de l’eau, dans la vapeur, les précipitations et la neige de surface

Par Christophe Leroy Dos Santos, doctorant en deuxième année auLSCE (Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement) à l’Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines.

Pour aller plus loin

[Thread] Retrouvez toutes les sources de cette émission sur le fil Twitter de La Méthode scientifique.

La Méthode scientifique
58 min
En savoir plus : Un été en Antarctique

Les références musicales

Le titre du jour : "Le temps est bon" par Isabelle Pierre

Le générique de début : "Music to watch space girls by", par Leonard Nimoy

Le générique de fin : "Says" par Nils Framh

L'équipe