

Plus de deux ans après les faits et une longue procédure judiciaire, la chambre d'instruction a tranché. L'homme qui a tué Sarah Halimi ne pourra pas être jugé aux assises, déclarant le suspect pénalement irresponsable. Quelles questions juridiques ce procès soulève-t-il ?
- Didier Rebut directeur de l’Institut de criminologie et de droit pénal de Paris, professeur de droit à l’Université Panthéon-Assas (Paris II), membre du club des juristes.
Hervé Gardette reçoit Didier Rebut, professeur de Droit à l’Université Panthéon-Assas (Paris II), spécialiste du droit pénal, membre du club des juristes.
Le meurtrier de Sarah Halimi, qui a tué celle-ci après l'avoir ruée de coups en 2017, ne sera pas jugé aux assises. La justice l'a déclaré pénalement irresponsable la semaine dernière. La cour d'appel évoque l'abolition du discernement du suspect, sous l'emprise d'une "bouffée délirante" liée à une forte consommation de cannabis. Cette décision provoque une forte émotion, en raison du caractère antisémite de ce meurtre. Avant hier, dans le Figaro, le grand rabbin de France, Haïm Korsia, lançait un appel à la Garde des Sceaux pour que le procès ait lieu. Quelles mécaniques juridiques ont pu mener à cette décision ?
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