De 1972 à 1993, le chlordécone a été pulvérisé en Guadeloupe et en Martinique dans les plantations de bananiers. Emmanuel Macron a déjà qualifié le chlordécone de « scandale environnemental ». La France l'a interdit au début des années 1990, des années après les Etats-Unis.
- Malcom Ferdinand Ingénieur en environnement de University College London, docteur en philosophie politique de l’université Paris-Diderot et chercheur au CNRS (IRISSO / Université Paris-Dauphine)
Depuis le lundi 14 octobre 2019, plusieurs ministres sont auditionnés dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone - ce pesticide toxique utilisé pendant plus de 20 ans, aux Antilles, dans les bananeraies.
Aujourd’hui, une grande partie de la population, des cultures et de l’élevage est contaminée par le chlordécone. Lors de son audition mardi, Annick Girardin, la ministre des Outre-mer, a reconnu que la responsabilité de l'Etat était « certaine », « reconnue et engagée ». Sait-on pourquoi la France a tardé à l’interdire ? Quelles sont les conséquences du chlordécone sur la population en Martinique et en Guadeloupe ? Qu'attendre de la commission d'enquête parlementaire en cours ?
Guillaume Erner reçoit Malcom Ferdinand, ingénieur en environnement, politologue et chercheur au CNRS, auteur de « Une écologie décoloniale : penser l'écologie depuis le monde caribéen », ed. Seuil.
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