A partir de 2020, la Miviludes, mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires dépendra non plus directement du premier ministre mais du ministère de l’intérieur. Quelles peuvent être les conséquences de cette décision ?
- Nathalie Luca Anthropologue, directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre d’études en sciences sociales du religieux (CNRS/EHESS) ; auteure notamment de « Individus et pouvoirs face aux sectes », ed. Armand Colin et de « Les sectes », ed. PUF / Que sais-je.
A partir de 2020, la Miviludes, mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires dépendra non plus directement du premier ministre mais du ministère de l’intérieur. La France a mis en place une instance spécifique pour lutter contre les sectes il y a désormais plus de 20 ans. Aujourd’hui, l’objectif affiché du gouvernement est de rapprocher la lutte contre les sectes de celle contre la radicalisation. Certains acteurs craignent que cette décision affaiblisse la surveillance des dérives sectaires.
Guillaume Erner reçoit Nathalie Luca, anthropologue, directrice de recherche au CNRS et directrice du Centre d’études en sciences sociales du religieux (CNRS/EHESS) ; auteure notamment de « Individus et pouvoirs face aux sectes », ed. Armand Colin et de « Les sectes », ed. PUF / Que sais-je.
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