Par Adrien Pineau, doctorant en première année de thèse au laboratoire CELIA (Centre Lasers Intenses et Applications) à Bordeaux.
La fusion par confinement inertiel, voie alternative à la fusion par confinement magnétique, consiste à envoyer des lasers sur une cible d'hydrogène entourée de polystyrène afin de la comprimer pour atteindre les conditions de pression et de températures nécessaires pour amorcer les réaction de fusion (environ 1 kg/cm^3 et 100 millions de degrés). Dans les codes numériques qui simulent toute la physique intervenant lors des différents processus, la cible est supposée initialement à l'état plasma, ce qui est faux. Jusqu'ici, cette hypothèse était justifiée mais des expériences récentes suggèrent que l'état solide aurait un impact sur ce qui se passe après. Sa thèse a donc pour but de modéliser la transition de la couche de polystyrène de l'état solide à l'état plasma et d'étudier les possibles conséquences que cela peut générer.