

Le gouvernement britannique a dévoilé hier son plan pour "l'amélioration de l'environnement en Angleterre". Restauration des écosystèmes, création de réserves naturelles, meilleur traitement des eaux usées… L'opposition salue ces engagements, mais critique déjà le manque de financement du plan.
Chaque Anglais vivra bientôt à moins de 15 minutes d'un espace vert. C'est la promesse lancée hier 31 janvier par le gouvernement britannique : 15 minutes, à pied, maximum, pour profiter d'une forêt, d'une rivière, ou bien d'un parc public. La mesure se retrouve en titre de la presse britannique en ce 1er février 2022, mais elle fait partie d'un plan plus large : le plan "d'amélioration de l'environnement", dévoilé par le gouvernement de Rishi Sunak.
Pour afficher ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux Sociaux.
Ces cookies permettent de partager ou réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connectés ou d'intégrer du contenu initialement posté sur ces réseaux sociaux. Ils permettent aussi aux réseaux sociaux d'utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire.
Sur cette vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on retrouve sur fond de musique entraînante une série de plans larges particulièrement léchés. Des paysages typiques de la campagne anglaise, que traverse Thérèse Coffey, la secrétaire d'État à l'environnement, se mettant en scène pour annoncer ses mesures : création de nouvelles réserves naturelles, restauration de 500 000 hectares d'espace vert et de plus de 600 km de rivière. Des cours d'eau qui seront bordées par de nouvelles forêts et qui seront également moins pollués, grâce à la modernisation des stations d'épuration d'ici 2027. Le gouvernement promet aussi des fonds supplémentaires pour tenter d'enrayer le déclin de la biodiversité : sauver, par exemple, le hérisson ou les écureuils.
Thérèse Coffey a défendu ses annonces dans un style tout britannique. Une citation revient dans le Times : " I do give a shit about water pollution", dit-elle, "j'en ai vraiment quelque chose à faire de la pollution de l'eau", pourrait-on traduire de façon un petit peu plus poli.
Une secrétaire d'État, conservatrice, qui martèle donc qu'elle se soucie réellement de l'environnement. La question se pose : "les jolis mots du gouvernement à propos de la nature sonnent bien", dit une tribune publiée dans le Guardian, mais suffiront-ils à "sauver les derniers rossignols et les derniers martinets" qui nichent encore dans le pays ?
Car, comme le rappelle la BBC, le retard est important au royaume uni : il y a quelques jours, l'office britannique de la protection de l'environnement expliquait que les efforts réalisés jusqu'à présent étaient encore "loin d'être à la hauteur" de la situation.
L'opposition salue l'engagement du gouvernement, mais critique déjà le manque de financement de ce plan.
Australie : des scientifiques tentent de ressusciter le tigre de Tasmanie...
Direction l'île de Tasmanie, au sud de l'Australie. Ici, c’est un petit mammifère que l’on retrouve absolument partout : sur les plaques d’immatriculation, dans les brochures touristiques, les devantures de magasin… Une bière porte même son nom : le tigre de Tasmanie.
Un emblème local, pourtant, le dernier spécimen est mort dans les années 1930. L'espèce est déclarée éteinte depuis 1982. Plusieurs scientifiques tentent aujourd'hui de littéralement changer le cours de l’historie. C’est ce que raconte, dans un long et photogénique reportage, la version en ligne du média Al Jazeera.

On y retrouve le professeur Andrew Pask à l’université de Melbourne, son bureau jonché de figurines de SF. C’est lui, qui, - grâce à ces bocaux d’éthanol contenant de minuscule tigre de Tasmanie encore bébés au moment de leur mort - a réussi à séquencer le génome entier de la créature.
À ses côtés, la start-up américaine Colossal, déjà connue pour avoir claironné un peu partout qu’elle ressusciterait bientôt des mammouths laineux. Ils mènent ensemble ce projet, que l’on qualifie de projet de “désextinction”. Et qui a déjà levé plus de 10 millions de dollars, précise Al Jazeera.
Créer un embryon viable de tigre de Tasmanie prendra cinq ou dix ans à peine, promettent-ils. Totalement irréaliste, répondent d'autres scientifiques cités dans le reportage. Alors que d'autres s'interrogent : à quoi sert-il d’investir des fortunes pour fantasmer le retour d’une espèce disparu… Pendant que toutes les autres meurent en ce moment même sous nos yeux ?
Norvège : un immense gisement de métaux et de terres rares découvert...
Un gisement qui se situe dans le sous-sol de ses fonds marins. Près de 40 millions de tonnes de cuivre, c'est-à-dire deux fois le volume extrait chaque année dans le monde, précise l'agence Reuters. Du cuivre, mais aussi du cobalt, découvert notamment en mer du Groenland, et qui s'avère stratégique pour l'industrie des batteries électriques.
Des métaux dont la demande pourrait exploser avec la transition énergétique. La Norvège n'autorise pour l'instant pas l'exploitation d'un tel gisement. Mais avec la guerre en Ukraine, le pays scandinave est devenu le premier fournisseur de gaz naturel de l'Europe et pourrait donc être tenté de conforter cette nouvelle position en fournissant aussi des métaux. Permettant par ailleurs aux Européens de réduire leur dépendance vis-à-vis de la Chine.
L'équipe
- Production