Dr Mathieu Coulange: "Le fait d’être en apesanteur permet d’améliorer la sensation de bien-être"

SHARI, JAPON.
SHARI, JAPON.  ©AFP - MASAMINE KAWAGUCHI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN
SHARI, JAPON. ©AFP - MASAMINE KAWAGUCHI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN
SHARI, JAPON. ©AFP - MASAMINE KAWAGUCHI / YOMIURI / THE YOMIURI SHIMBUN
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La plongée sous-marine contre le stress post- traumatique.

C’est le Journal du Dimanche qui raconte l’émouvante expérience proposée aux rescapés des attentats du 13 novembre.

Soutenu par l’Association Life for Paris, le projet, intitulé DivHope, est financé par laFondation d’aide aux victimes du terrorisme. 

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34 rescapés participent donc, pendant 12 jours, à un essai clinique en Guadeloupe, dont l’objectif est d’étudier les effets de la plongée sur les troubles du stress post-traumatique : une pathologie difficile à prendre en charge et aux symptômes nombreux qui peuvent empoisonner la vie au quotidien, car un simple détail peut les amener à revivre ces événements d’une rare violence.

Le JDD note que les participants ont dû accepter une part de hasard dans l’expérience, un tirage au sort.

Pendant douze jours, 17 personnes plongent quand les autres suivent un programme multisports afin de pouvoir comparer les résultats.

C’est le moniteur de plongée et sophrologue Vincent Meurice qui a mis au point ce programme de plongée améliorée, un mélange de méditation en pleine conscience, de sophrologie et d’exercices subaquatiques de relaxation. 

Sous l’eau, on agit mieux sur la plasticité cérébrale », affirme-t-il.

Le projet rassemble également, le médecin chercheur à l’Institut de Recherches Biomédicales des Armées, Marion Trousselard ainsi que le Dr Mathieu Coulange, l’un des plus grands spécialistes français de la plongée.

Selon lui, le fait d’être en apesanteur permet d’améliorer la sensation de bien-être.

« Avant d’y aller, ça reste immensément difficile, mais une fois dans l’eau, je me transforme. Je me sens en sécurité, contrairement à la vie de tous les jours où je suis menacée en permanence, sur le qui-vive », explique Fanny, victime du Bataclan.  

Frédéric Bénéton, à l’origine du projet, affirme que le plongeur est quelqu’un qui médite sans le savoir, il est coupé du monde extérieur, il a une attitude très contemplative et vit très profondément l’instant présent.

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