La fascination androgyne, des troubles dans le genre : épisode 3/5 du podcast Faire tomber les genres : des libérations sexuelles en musique

Pochette de l'album Simple Man de Klaus Nomi
Pochette de l'album Simple Man de Klaus Nomi - Crédits : RCA Records
Pochette de l'album Simple Man de Klaus Nomi - Crédits : RCA Records
Pochette de l'album Simple Man de Klaus Nomi - Crédits : RCA Records
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Des castrats à Bowie, des icônes aux genres indistincts, détachées des polarités sexuelles.

L’androgynie en musique trouve des racines anciennes. La starification des castrats a fait l’âge d’or du baroque et leur voix perdues ont trouvé un prolongement chez les contreténors de l’opéra classique. Aujourd’hui, cet exercice de la « trans-vocalité » est bien plus qu’une performance vocale. 

Le XXe siècle a donné naissance à de nouvelles identités. Des icônes aux genres indistincts, détachées des polarités sexuelles. Des créatures semant le trouble. « Ladies, gentlemen and others » saluait David Bowie à la cérémonie des Grammy Awards en 1975. 

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Sous cette figure tutélaire, d’autres idoles se sont affranchies des modèles binaires. En jouant des ambiguïtés, ils ont aussi conduit à un renouvellement des formes sonores.

Retrouvez la playlist avec tous les titres diffusés :