Celles qui restent – sociologie des filles de la campagne

Portrait Series (Gelbe Musik with Sunflowers), actuellement présentée par la galerie l'Atelier dans les rues de Nantes
Portrait Series (Gelbe Musik with Sunflowers), actuellement présentée par la galerie l'Atelier dans les rues de Nantes - Elina Brotherus
Portrait Series (Gelbe Musik with Sunflowers), actuellement présentée par la galerie l'Atelier dans les rues de Nantes - Elina Brotherus
Portrait Series (Gelbe Musik with Sunflowers), actuellement présentée par la galerie l'Atelier dans les rues de Nantes - Elina Brotherus
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Sur quatre territoires contrastés, la sociologue Yaëlle Amsellem-Mainguy est allée à la rencontre des jeunes femmes qui ont grandi et vivent à la campagne. Elle est rejointe en seconde partie par le romancier Pierric Bailly.

Avec

« Les jeunes ». Dans l'imaginaire social et médiatique, cela renvoie d'abord aux jeunes citadins, et plus encore peut-être, dans certains contextes, aux jeunes de banlieues. Il est pourtant des jeunes qui habitent la campagne, et ces dernières années des sociologues comme Nicolas Renahy, avec Les jeunes du coin, puis Benoît Coquard, avec Ceux qui restent, deux livres aussi importants que subtils, leur avaient redonné une forme de visibilité. Mais, et ne voyez pas là un hommage à un chanteur tout juste disparu, où étaient les filles ? S'inscrivant  résolument dans la voie ouverte par ces deux ouvrages, une autre sociologue, Yaëlle Amsellem-Mainguy leur consacre une enquête aussi importante. Elle est cette semaine l'invitée de La Suite dans les Idées, et sera rejointe en seconde partie par Pierric Bailly, un écrivain qui, depuis une dizaine d'années, inscrit ses romans peuplés de jeunes, hommes et femmes, dans des paysages ruraux, à commencer par ceux du Jura.

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