La nature envahit la campagne... des municipales. Ce n'est pourtant pas le meilleur mot pour envisager l'espace laissé aux autres vivants, tous ceux qui n'appartiennent pas à l'espèce qui a fait sécession : les hommes, au sens générique. Le philosophe Baptiste Morizot entend leur faire de place.
- Romain Noël Poète et chercheur en sciences sociales
- Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture
- Baptiste Morizot écrivain, philosophe et pisteur, maître de conférences à l’Université Aix-Marseille.
Depuis ce samedi et durant une semaine, comme chaque année, des milliers d’animaux ont investi Paris, plus précisément les halls d’exposition de la Porte de Versailles, à la faveur du Salon de l’agriculture. Des vaches bien entendu mais aussi des poules, des veaux, des chevaux et des cochons, des moutons et des brebis mais pas de loups. Des milliers d’autres animaux aurais-je du prendre soin de dire puisque des milliers de visiteurs, humains ceux-là, sont également attendus. Un Salon qui se tient en pleine campagne, si j’ose dire, pour les élections municipales. Une campagne dans laquelle nombre de candidates et candidats se rejoignent sur un point : faire advenir la nature en ville. Le moment semble donc doublement opportun pour donner l’occasion au philosophe Baptiste Morizot de le clamer haut et fort, et cette fois sans point d’interrogation : il faut en finir avec la nature !
Il est rejoint en seconde partie par le poète et chercheur en sciences sociales Romain Noël
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