La littérature apostrophée

Bernard Pivot entouré de photographes de presse sur le plateau d'Apostrophe en 1989
Bernard Pivot entouré de photographes de presse sur le plateau d'Apostrophe en 1989 ©AFP - Patrick Kovarik
Bernard Pivot entouré de photographes de presse sur le plateau d'Apostrophe en 1989 ©AFP - Patrick Kovarik
Bernard Pivot entouré de photographes de presse sur le plateau d'Apostrophe en 1989 ©AFP - Patrick Kovarik
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Auteur d'un livre devenu classique sur Guy Debord, le littéraire Vincent Kaufmann revient, à la veille du Goncourt, nous montrer comment la littérature et les auteurs se sont progressivement retrouvés "mis en spectacle".

Avec
  • Jean-Max Colard Critique d'art et commissaire d'exposition
  • Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture
  • Vincent Kaufmann Professeur de sociologie urbaine et d'analyse des mobilités à l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), directeur du Laboratoire de sociologie urbaine (LaSUR) et directeur scientifique du Forum Vies Mobiles

Ce lundi vers 13h, comme de coutume, des dizaines de caméras et de micros s’agglutineront devant le restaurant parisien Drouant afin de diffuser en direct l’annonce par le président de l’académie Goncourt du nom de son lauréat pour l’année 2017. A lui seul, cet événement annuel a longtemps pu symboliser la mise en spectacle de la littérature. Mais le fait que celui qui prendra la parole lundi, comme depuis quelques années, le président du jury Goncourt, soit Bernard Pivot souligne probablement l’une des transformations majeures de cette mise en spectacle. C’est en effet à partir d’Apostrophes, sa célèbre émission créée dans les années 70, qu’on peut dater l’entrée dans une nouvelle ère du spectacle littéraire. C’est en tout cas l’hypothèse de Vincent Kaufmann dans un nouvel essai ("Dernières nouvelles du spectacle") qui s’intéresse à ce que les médias font à la littérature. Il est rejoint en seconde partie par le critique d'art et commissaire d'exposition Jean-Max Colard, initiateur au Centre Pompidou d'un tout récent festival de la littérature hors du livre.

Le lien vers le festival Extra https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cdAaBnj/r5nd5g4

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Vincent Kaufmann, professeur à l'Université St Gall
Vincent Kaufmann, professeur à l'Université St Gall
© Radio France - Sylvain Bourmeau
Jean-Max Colard, critique d'art et commissaire d'expositions
Jean-Max Colard, critique d'art et commissaire d'expositions
© Radio France - Sylvain Bourmeau

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