Penser la vulnérabilité

Des enfants jouent devant des maisons détruites à Kakolona, près de Pweto en République Démocratique du Congo
Des enfants jouent devant des maisons détruites à Kakolona, près de Pweto en République Démocratique du Congo ©AFP - Habibou Bangre
Des enfants jouent devant des maisons détruites à Kakolona, près de Pweto en République Démocratique du Congo ©AFP - Habibou Bangre
Des enfants jouent devant des maisons détruites à Kakolona, près de Pweto en République Démocratique du Congo ©AFP - Habibou Bangre
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Les situations critiques de grande vulnérabilité permettent de percevoir de manière aiguë des questions fondamentales pour les sciences sociales. En s'appuyant sur des enquêtes et des lectures, l'anthropologue Michel Naepels s'interroge sur sa pratique. Il est rejoint ensuite par Sarah Chiche.

Avec
  • Michel Naepels Anthropologue et chercheur au CNRS
  • Sarah Chiche Ecrivain, psychologue clinicienne et psychananlyste
  • Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales et directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture

Certaines situations, qu'on peut qualifier de limites ou critiques, obligent le chercheur en sciences sociales à reprendre, d'abord pour son compte mais aussi dans l'idée de les partager, certaines questions fondamentales que posent sa pratique. Comment faire, par exemple, l'anthropologie de la vulnérabilité, de la précarité, de la solitude. En s'appuyant sur des enquêtes menées en Nouvelle-Calédonie et en République démocratique du Congo mais aussi sur des lectures précises de textes littéraires divers, Michel Naepelsa pris le risque d'un très beau livre fragile : Dans la détresse

En seconde partie d'émission, il est rejoint par l'écrivaine et psychanalyste Sarah Chiche, qui vient de faire paraître un roman qui fait écho à ces préoccupations pour la vulnérabilité : Les enténébrés.

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