

Loin d'être un nationalisme, le sionisme fut d'abord un humanisme qui aurait pu trouver à s'épanouir dans bien des endroits de la planète. C'est ce que montre Uri Eisenzweig à travers une minutieuse enquête d'histoire intellectuelle. Il est rejoint en seconde partie par la romancière Carole Zalberg.
- Uri Eisenzweig professeur de littérature française et comparée à Rutgers University
- Carole Zalberg Romancière
Il y a quelques semaines, il fut question dans le débat public d'une proposition de loi visant à pénaliser l'antisionisme, avant que cette idée ne soit rapidement écartée par le président de la République lui-même dans un discours prononcé à l'occasion du diner du CRIF. Beaucoup de choses furent alors écrites à propos de l'antisionisme, de ses liens ave l'antisémitisme, et aussi bien entendu à propos du sionisme. Peu de choses pourtant qui nous auraient permis de mieux comprendre ce que fut le sionisme – et ce qu'il n'est plus. Et ce qu'il fut d'abord, c'est un humanisme. C'est la thèse que démontre magistralement Uri Eisenzweig dans un brillant essai, Ce que fut le sionisme. Il est l'invité cette semaine de La Suite dans les Idées, et sera rejoint en seconde partie par la romancière Carole Zalberg, qui a fait paraître il y a quelques mois Où vivre.
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