Et si l'usage aussi sauvage qu'intempestif du mot "populisme" s'avère souvent le symptôme d'une véritable haine de la démocratie. Raison de plus pour la reconstruire proposent la philosophe Sandra Laugier, le sociologue Albert Ogien, puis, en dialogue avec eux, l'écrivaine Cloé Korman.
- Albert Ogien sociologue
- Sandra Laugier Philosophe à l'université Paris I
- Cloé Korman Autrice
- Sylvain Bourmeau Journaliste, professeur associé à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directeur du journal AOC et producteur de l'émission "La Suite dans les idées" sur France Culture
"Populisme" : l'anathème a fleuri depuis des mois dans l'espace public, bien loin, la plupart du temps, d'une tentative de description sérieuse d'un phénomène politique complexe, bandi, opposé et apposé, plutôt, comme un stigmate sur des objets et des personnes que, souvent, tout sépare, s'agissant de politique.
L'usage proliférant de ce mot – populisme – ne fait pas qu'ajouter à la confusion ambiante – ce dont nous n'avions assurément pas besoin. Il mine profondément la démocratie, rien de moins. C'est la thèse que développent et argumentent la philosophe Sandra Laugier et le sociologue Albert Ogien dans un nouvel essai, le troisième co-écrit ensemble.
Ils sont rejoints en deuxième partie de l'émission par l'écrivaine Cloé Korman, qui travaille actuellement à l'édition avec un collectif d'auteurs d'un volume sur les mouvements des places qui ont vu le jour à travers le monde ces dix dernières années. Sylvain Bourmeau
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