Rendre justice, et non la justice

Un gendarme du GIGN
Un gendarme du GIGN ©AFP - Thomas Sanson
Un gendarme du GIGN ©AFP - Thomas Sanson
Un gendarme du GIGN ©AFP - Thomas Sanson
Publicité

Quand la vérité judiciaire n'est pas toute la vérité : avec « Mort d'un voyageur », l'anthropologue Didier Fassin réalise une contre-enquête d'une implacable rigueur à propos de la mort d'un membre de la communauté du voyage tué par le GIGN.

Avec

Attaqués par un forcené, des gendarmes ont tiré sur lui en état de légitime défense. Voilà la vérité judiciaire à propos de la mort d’Angelo. Vérité judiciaire avait précisé dès le lendemain du drame et devant des caméras de télévision le procureur de la République chargé de l’affaire. Mais la vérité judiciaire pas toute la vérité. Elle n’est assurément pas la vérité ethnographique. Celle à laquelle parvient, au terme d’une méticuleuse contre-enquête, l’anthropologue Didier Fassin. Il est cette semaine l’invité de La Suite dans les Idées.

Vérité judiciaire, vérité ethnographique ou sociologique mais aussi vérité littéraire, qui s’autorise de la fiction, à laquelle recourt dans un épilogue Didier Fassin, vérité littéraire dont il sera question en seconde partie avec l’écrivaine Marie Cosnay.

Publicité