Voir le vivant

« Au cœur des Andes » (1859), Frederic Edwin Church (1826–1900), The Met (domaine public)
« Au cœur des Andes » (1859), Frederic Edwin Church (1826–1900), The Met (domaine public) - Frederic Edwin Church
« Au cœur des Andes » (1859), Frederic Edwin Church (1826–1900), The Met (domaine public) - Frederic Edwin Church
« Au cœur des Andes » (1859), Frederic Edwin Church (1826–1900), The Met (domaine public) - Frederic Edwin Church
Publicité

Ne plus se regarder dans "la nature" comme dans un miroir, entourés de symboles pesants mais apprendre à voir le vivant en le repeuplant des points de vues des autres, non humains. C'est l'enthousiasmante invite d'Estelle Zhong Mengual, rejointe en seconde partie par l'artiste Tiphaine Calmettes.

Avec

Et si nous apprenions à voir le vivant ? A le voir vraiment, c’est-à-dire autrement qu’en considérant « la nature » comme un décor, comme un écran à distance sur lequel nous nous contentons de projeter notre « culture », toutes ces représentations sédimentées qui instaurent et cristallisent le grand partage, nous maintenant, nous humains, toujours à l’écart. Apprendre à voir, l’invite est ancienne et a pu prendre des formes diverses, viser des objectifs variés, mais pour l’historienne de l’art Estelle Zhong Mengual, il s’agit d’abord et avant tout de faire des expériences et d’engager des enquêtes, de s’inscrire aussi dans les pas de ces femmes naturalistes qui dès le XVIIIe siècle ont ouvert une autre voie. Elle est cette semaine l’invitée de La Suite dans les Idées et sera rejointe en seconde partie par l’artiste Tiphaine Calmettes.

L'équipe