La marche

Homme marchant jusqu'à la chapelle de Mont-Dol en France
Homme marchant jusqu'à la chapelle de Mont-Dol en France ©AFP - PHILIPPE LISSAC / LEEMAGE
Homme marchant jusqu'à la chapelle de Mont-Dol en France ©AFP - PHILIPPE LISSAC / LEEMAGE
Homme marchant jusqu'à la chapelle de Mont-Dol en France ©AFP - PHILIPPE LISSAC / LEEMAGE
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Marcher, se retrouver seul en harmonie avec la nature, n'ayant pour unique but que de se retrouver soi-même. C'est dans cette activité que nous nourrissons un rapport à soi profond, fécond, qui permet dès lors de s'ouvrir au monde.

De toutes les activités humaines, la marche est peut-être celle qui nous ouvre le mieux à la vie intérieure ! Nous parlons ici de la marche autotélique, c’est-à-dire la marche qui n’est pas forcément destinée à nous conduire quelque part, et qui n’a d’autre but qu’elle-même, la marche qui nous permet de nous retrouver, et de retrouver le monde. Rien à voir avec le sport, la vitesse, la performance. Au contraire : la marche féconde pour notre vie intérieure, c’est la marche sans but, qui livre notre âme à notre corps.

À réécouter : Ce que marcher veut dire
Marcher, une histoire des chemins
29 min

Oui, la marche est l’alliée de la vie intérieure : écartant le bavardage de l’esprit lié aux trivialités sans cesse répétées du quotidien, elle renforce notre présence à ce qui compte : le chant du corps, le mouvement du monde… Christophe André

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En marchant, on renoue avec la tradition des philosophes péripatéticiens (du grec peripatetikos : "qui aime se promener"), dont Aristote fut le chef de file, et qui appréciaient de réfléchir en déambulant et en discutant entre eux. Car la marche, d’autres études l’ont prouvé, a aussi pour vertus de faciliter la créativité, la concentration, la neurogenèse, etc. Christophe André

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