Maternité de Levallois-Perret - Neuf mois avec Gabrielle, Cécile et Caroline : épisode 4/8 du podcast Laisse parler les femmes

Échographie à la maternité de l'Hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans les Hauts de Seine.
Échographie à la maternité de l'Hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans les Hauts de Seine. - Armony Dailly
Échographie à la maternité de l'Hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans les Hauts de Seine. - Armony Dailly
Échographie à la maternité de l'Hôpital franco-britannique de Levallois-Perret, dans les Hauts de Seine. - Armony Dailly
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"Dans le désir d'enfant et dans le fait d'attendre un enfant, il n'y a pas que des choses extrêmement pures et altruistes. On attend de se voir soi et de voir l'autre. D'avoir un enfant. De vivre une vie différente." Maternité de Levallois-Perret dans les Hauts-de-Seine. Ici, les femmes ne ressortent pas toujours plus légères qu’elles n’y sont entrées. Pourquoi fait-on des enfants ? Qu’est-ce qu’on attend quand on attend un enfant ? Quand on tombe enceinte, on tombe sur quoi ? Neuf mois avec Gabrielle, Diane, Cécile et Caroline.

Maternité de Levallois-Perret, dans les Hauts de Seine. Levallois-Perret, ce n’est pas Neuilly-sur-Seine, mais ce n’est pas loin. A la maternité de l’Hôpital franco-britannique, des femmes vont et viennent, échographies et projets de naissance sous le bras. Entre les portes battantes, elles n’en ressortent pas toujours plus légères.

Au sous-sol, des salles de travail et des sages-femmes qui fabriquent des naissances. Au rez-de-chaussée : une salle d’attente et des femmes patientes. Au premier étage : des nouveaux nés, des nouvelles mères et des couveuses.

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A tous les étages, le temps se dilate au rythme des premières contractions, des battements de cœur ou de l’horloge biologique qui ne cesse de tourner. Il y a celles qui ont passé le premier trimestre. Celles qui calculent leur cycle. Celles qui s’y sont prises à temps. Celles qui ont trop attendu. Celles qui ont traversé l’Europe pour faire un enfant. Celles qu’on appelle les nullipares, mais qui sont bien là. Celles qui cherchent encore l’instinct maternel. Celles qui ont déjà le pied à l’étrier. Et celles qui n’ont jamais coupé le cordon.

Pourquoi fait-on des enfants ? L'horloge biologique : est-ce qu’on l’entend sonner ? Qu’est-ce qu’on fait quand on ne fait pas d’enfant ? Qu’est-ce qu’on reçoit à la naissance ? Qu’est-ce qu’on attend quand on attend un enfant ? Le ventre : c’est l’enceinte de quoi ? Quand on tombe enceinte, on tombe sur quoi… ? Est-ce qu’on s’en relève ?

C'était la première fois qu’on tombait amoureuse d'une fille. Pour moi, la question de la maternité ne s'était jamais posée avec les hommes. Je savais que je ne voudrais pas être maman. Je savais que ma vie allait être toute tracée, sans enfant, et qu’elle allait être heureuse pour autant. Et c'est en rencontrant Cécile, là où c'était le plus compliqué donc de faire un enfant, que c'est devenu évident que j’avais envie de créer une famille.

Le médecin m’a tout de suite dit : “Ah bah, vous avez 40 ans, ça va être beaucoup plus compliqué”. Il m’a immédiatement parlé des pourcentages de réussite : après 40 ans, les chances sont réduites de deux tiers. Puis, juste après, il nous a présenté le devis pour les six inséminations. 

Dans le désir d'enfant et dans le fait d'attendre un enfant, il n'y a pas que des choses extrêmement pures et altruistes. On attend de se voir soi et de voir l'autre. D'avoir un enfant. De vivre une vie différente. 

**Remerciements :**Merci au Dr Chan Huel et au Dr Caroline Trichot,  Diane, Juliette, Laurence, Caroline, Emilie, Candice, Mounia, Marie, Charlène, Charlotte, Gabrielle, Anaé, Laetitia, Violette, Cécile et Alexandra, Anaïs, Anita et ses parents.

Un podcast de Marine Beccarelli, Léa Capuano, Pauline Chanu et Maïwenn Guiziou. Réalisé par Annabelle Brouard.

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