L'aéronautique à l'heure de la COP21 et des économies d'énergie

Toute cette semaine, le Choix de la rédaction s'intéresse à la COP21, organisé au Bourget, près de Paris.Ce matin, focus sur les transports, et plus particulièrement le secteur de l'aéronautique qui a lui seul représente près de 3% des émissions de gaz à effet de serre.Ce chiffre va évidemment augmenter dans les années qui viennent puisqu'on estime que le trafic aérien va doubler d'ici 2030.Pour tenter de limiter la pollution, les ingénieurs travaillent sur une amélioration des moteurs, les fameux turbo réacteurs, mais aussi sur le poids des avions pour des appareils plus économes.C'est un dossier signé Hakim Kasmi .

Ecoutez aussi : Avec les moteurs électriques, les bio carburants font partie des solutions sur lesquelles travaillent les avionneurs. Si techniquement les bio carburants peuvent être utilisés de 10 à 50% dans les avions. Aujourd’hui, ils restent encore très peu utilisé par les compagnies à cause de leurs coûts car de fois plus cher. Une vingtaine de compagnies dont Air France commencent à les utiliser sur leurs appareils, mais il faudra encore attendre quelques années pour que leurs prix baissent. Comme nous l’explique Philippe Marchand, responsable du développement des activités bio technologie chez Total Energie Nouvelle . Propos recueillis par Hakim Kasmi :

La lutte contre la pollution des avions passe par différentes procédures. Les compagnies peuvent investir dans des appareils récents pouvant consommer de 15 à 25% de carburants en moins. Mais, elles peuvent aussi en amont optimiser leurs émissions de CO2 avec toute une série de procédure logistique comme l’allègement des sièges ou des plateaux repas, ou bien l’utilisation de véhicules électriques pour le transport des bagages sur la piste. Mais, aussi par des procédures au niveau du pilotage comme nous l’explique Max Moutousami, responsable du service économie carburant à la SNECMA :

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