

Benedetto, persuadé que le comte de Monte-Cristo est son père, met en place un plan pour hériter précocement de son "père".
Le crime est flagrant : mademoiselle de Villefort a emballé elle-même les médicaments qu’on a envoyés à M. de Saint-Méran, et M. de Saint-Méran est mort.
Mademoiselle de Villefort a préparé les tisanes de madame de Saint-Méran, et madame de Saint-Méran est morte.
Mademoiselle de Villefort a pris des mains de Barrois, que l’on a envoyé dehors, le carafon de limonade que le vieillard vide ordinairement dans la matinée, et le vieillard n’a échappé que par miracle.
Mademoiselle de Villefort est la coupable ! c’est l’empoisonneuse ! monsieur le procureur du roi, je vous dénonce mademoiselle de Villefort, faites votre devoir !
Le docteur d'Avrigny à Gérard de Villefort.
Malgré l'argumentation passionnée du docteur, le procureur du roi ne veut pas croire à cette hypothèse et obtient de lui qu'il ne dise rien de ces suppositions.
A l'inverse de chez les Villefort, tout semble bien se passer pour Andrea Cavalcanti, aka Benedetto, qui vient de demander la main d'Eugénie Danglars, à quoi le baron n'oppose que quelques questions sur sa fortune et son héritage.
Mon père m'a laissé tout les papiers qui constatent mon identité et une lettre dans laquelle il m'assure, dans le cas où je songerais à me marier, 150 000 livres de rente. Autant que je puisse en juger, le quart du revenu de mon père.
Andra Cavalcanti
Peu après, Benedetto va rejoindre son ancien compagnon de bagne, Caderousse, qui le fait chanter en échange de son silence sur l'ancienne condition "d'Andrea Cavalcanti". Trop avides, ils projettent de cambrioler le comte de Monte-Cristo.
Caderousse, je vais te faire une confidence, je crois que j'ai trouvé mon père, mon vrai père. Il s'agit précisément de mon protecteur, le comte de Monte-Cristo. Tout s'explique, il ne peut pas m'avouer tout haut mais il me fait reconnaître par monsieur Cavalcanti. Et par testament, il me laisse 500 000 livres.
Benedetto
Et bien sûr, puisque la piété filiale ne signifie rien pour celui qui a tué sa mère adoptive, en parallèle à cette opération de cambriolage, il envoie une lettre anonyme à Monte-Cristo dans l'espoir que, surpris, Caderousse le tue et qu'il puisse empocher sa part de l'héritage. Mais il ignore bien sûr que le comte a plus de ressources qu'il n'y paraît : dès qu'il reconnaît Caderousse comme le voleur, il se déguise en l'abbé Busoni, celui qui lui avait évité la pendaison dix ans plus tôt. Il réussit à le faire parler et lui faire signer une lettre de dénonciation de Benedetto puis le laisse partir.
Rentre chez toi sain et sauf et quitte la France. Et partout où tu seras, tant que tu te conduiras honnêtement, je te ferai passer une petite pension. Car si tu rentres chez toi sain et sauf, je croirai que Dieu t'a pardonné et je te pardonnerai moi aussi.
L'abbé Busoni, aka le comte de Monte-Cristo, aka Edmond Dantès.
Bien entendu, Caderousse se fait poignarder par Benedetto immédiatement après être sorti de chez Monte-Cristo.
Mon Dieu ! dit-il, votre vengeance se fait parfois attendre ; mais je crois qu'alors elle ne descend du ciel que plus complète.
Le comte de Monte-Cristo.
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