Aujourd'hui Le Cours de l'histoire replonge dans les années de la guerre froide en compagnie de Pierre Grosser, Isabelle Clarke et Daniel Costelle.
- Pierre Grosser historien, spécialiste des relations internationales, membre du Centre d’histoire de Sciences Po.
- Isabelle Clarke Documentariste
- Daniel Costelle
Dans le temps et dans l’espace, que représente un coup de marteau porté sur un mur de béton ? C’est court, c’est un instant bref, soudain, violent. Le résultat est faible, à peine une éraflure, quelques éclats de béton qui tombe au pied du mur, à Berlin. Dans le temps et dans l’espace, que représente une barrière qui se soulève ? C’est un peu plus long, quelques secondes, quelques minutes. Le 9 novembre 1989, cette barrière relevée ouvre une route, celle d’un pays qui se libère, quand des centaines de milliers d’Est-Allemands regardent vers l’Ouest, exaltés et inquiets. En 1989, un monde bascule, mais que représente l’année 1989 dans la guerre froide, ces décennies de tensions entre les blocs, quand l’Apocalypse est crainte ou annoncée ? D’un coup de marteau dans un mur en béton à un demi-siècle d’affrontement dans le monde entier, comment raconter la guerre froide trente ans après la chute du mur ?
Il y a 30 ans, l'année 1989 est entrée dans l'histoire comme celle de la chute du mur de Berlin, symbole de la division de l’Europe et de la guerre froide. Mais 1989 : est-ce vraiment l’année où le monde a basculé ? Pour y répondre, nous recevons aujourd'hui Pierre Grosser, agrégé d'histoire et enseignant à Science-Po Paris, à l'occasion de la réédition de son ouvrage 1989, L’année où le monde a basculé, édité pour la première fois en 2009 aux éditions Perrin.
Trente ans après la chute du mur, comment raconter la guerre froide ? Isabelle Clarke et Daniel Costelle, viendront nous parler de leur série documentaire inédite Apocalypse, la guerre des mondes 1945-1991, diffusée sur France 2.
L'équipe
- Production
- Collaboration
- Collaboration
- Réalisation
- Collaboration
- Réalisation
- Production déléguée