**Comment avoir le désir d’apprendre ce qu’on ne connaît pas encore ? **

Il est des dialogues de Platon qui n’offrent, en un sens, aucune aspérité, tant ils ressemblent à ce qu’ils doivent être. Le *Ménon * est de ceux-là. Plus que le Banquet , plus que le Gorgias , plus même que le Phèdre . Quand on pense Platon, on pense Ménon , comme on pense labrador ou berger allemand quand on pense chien .
Car dans ce dialogue d’une pureté sans pittoresque, Socrate est au sommet de son talent, qui donne à un bel aristocrate thessalien la plus belle leçon de philosophie qui soit. Qu’importe ce que nous trouverons au terme de la recherche, l’essentiel est d’emprunter le chemin qui s’ouvre à l’instant où nous acceptons de transformer nos certitudes en questions.
A la lecture : Georges Claisse
A la réalisation : François Caunac
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