

Au menu de ce journal : la disparition d’un poète en résistance, une chef d’orchestre, et de nouvelles mesures pour la rémunération des auteurs à l’ère du numérique.
La directive copyright
Après Hadopi, c’est au tour de la "directive coypright" sur le droit d’auteur de faire débat. C’est aujourd’hui au parlement de Strasbourg que cette directive doit être votée.
Internet a changé la donne pour les artistes, des éditeurs de livres, de presse ou de musique. Les auteurs demandent régulièrement une meilleure rétribution pour l’exploitation de leurs créations par les plateformes de streaming telles que YouTube ou Dailymotion.
L’enjeu de cette réforme : redéfinir les conditions de diffusion pour mieux rémunérer les créateurs.
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Pour résumer : il y a d’un côté ceux qui défendent un internet libre et son principe de partage sans entrave. Le projet est vivement critiqué de la part des GAFA, Google, Apple, Facebook, Amazon. Ils accusent ce texte d’être liberticide.
Autre grand du secteur, Wikipédia a rendu ses pages inaccessibles dans plusieurs pays pour protester contre cette directive.
De l’autre côté, il y a les organes de presse et les créateurs qui sont pour. Dans
une tribune du monde, mardi, 70 auteurs-compositeur se mobilisaient et dénonçaient le rôle des lobbys.
Jean-Jacques Goldman, Julien Doré ou encore Françoise Hardy souhaitaient rappeler "qu’être artiste est un métier. Les créateurs ont une place essentielle dans notre société et leur protection participe du bon fonctionnement de notre démocratie."
C’est donc aujourd’hui que le parlement tranchera.
Le décès de l’auteur Georges-Emmanuel Clancier
Georges-Emmanuel Clancier, à la fois romancier, essayiste, nouvelliste et poète, est décédé hier à l’âge de 104 ans.
Écrivain prolifique, on lui doit une cinquantaine de livres. Grand Prix de l'Académie Française en 1971, il est aussi l’auteur de la saga romancière le Pain noir, adaptée à la télévision par le réalisateur Serge Moati.
En 2016, à 101 ans, dans Le Temps d’apprendre à vivre, son dernier ouvrage, il revenait sur son engagement aux côtés des poètes de la résistance. Il était le dernier représentant encore vivant de ce que l’on a appelé "La résistance poétique" - aux côtés d’Eluard, d’Aragon ou de René Char.
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Vous pouvez retrouver son recueil Passagers du Temps, Goncourt de la poésie en 92, aux éditions Gallimard.
La 149e édition des Chorégies d’Orange
C’est
le plus ancien festival Lyrique de France, il existe depuis 1869.
Il se tient dans un théâtre antique. C’est une jauge de 8500 places donc pour la remplir, la programmation se veut grand public.
On y verra le ballet Béjart de Lausanne. Mais abord ouverture ce soir avec la chef d’orchestre française Nathalie Stutzmann – elle est d’ailleurs la première femme à diriger un orchestre durant ces chorégies. Elle présentera Mefistofele.
Mefistofele, c’est le grand opéra romantique d’Arrigo Boito qui est finalement assez peu joué.
Première représentation ce soir avec l’orchestre philharmonique de Radio France. Et une deuxième représentation le 9 juillet.
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