Des analyses préliminaires suggèrent que le taux de létalité du variant britannique serait plus fort que celui du SARS-CoV initial et autres actualités scientifiques.
Le variant anglais baptisé B.1.1.7 est plus contagieux que le SARS-CoV-2 original, il s’est propagé rapidement dans une soixantaine de pays, et il s’apprête à devenir la variante prédominante. Vendredi soir, Boris Johnson a annoncé, tout en prenant beaucoup de précaution, que ce variant serait peut-être associé à un degré plus élevé de létalité. Le premier ministre britannique s’appuie sur le Nervtag, le groupe scientifique gouvernemental. Le Nervtag a examiné trois études britanniques, qui ont chacune comparé les taux de mortalité entre les personnes infectées par B.1.1.7 avec les taux de mortalité de celles touchées par le SARS-CoV 2 initial. Toutes les études montrent une certaine augmentation de la létalité. Le Nervtag a conclu qu'une personne infectée par ce variant a 30 à 40% plus de chances de mourir. Par exemple : pour les hommes dans la soixantaine, avec l’ancien virus : le risque moyen, c’est que 10 personnes sur 1 000 meurent d’une infection. Avec la nouvelle variante, ce chiffre monte à 13 ou à 14. Néanmoins, les experts britanniques précisent que les preuves d’une létalité plus forte "ne sont pas encore solides", et que ces analyses préliminaires montrent aussi des imites importantes.
CoVid-19 : l'Institut Pasteur abandonne son projet de vaccin
L'Institut Pasteur vient d’annoncer qu’il abandonne son projet de vaccin contre le coronavirus. Son candidat vaccin sur la base du vaccin contre la rougeole est entré en août en essai clinique de phase 1, c’est-à-dire le premier stade des essais sur l’humain. Les résultats de cet essai ne sont pas satisfaisants. Ce vaccin est beaucoup moins efficace que ceux qui sont déjà sur le marché. Deux autres projets de vaccins sont toujours dans les tiroirs de l’Institut Pasteur, mais ils en sont à des stades très précoces, en phase pré-clinique. Avec celui de Sanofi qui ne sera pas prêt avant la fin de l’année, dans cette course mondiale au vaccin, la recherche française apparait très en retard.
Qui souffre le plus des événements météorologiques extrêmes ?
Selon un rapport rendu aujourd’hui par l’ONG GermanWatch, entre 2000 et 2019, les catastrophes météorologiques ont causé 480 000 morts. Près d’un demi-million de morts en 20 ans. Dans ce rapport, l’ONG pose cette question : "Qui souffre le plus des événements météorologiques extrêmes ?" Réponse : les pays les moins développés. Plus vulnérables, ils sont généralement plus touchés que les pays industrialisés. Pour cet "indice mondial de risque climatique", les impacts humains - les décès - et les pertes économiques directes ont été analysés. Cyclones, ouragans, canicules, inondations : sur les 11.000 événements extrêmes répertoriés par l’ONG, les pays les plus touchés sont Porto Rico, la Birmanie et Haïti.
Chaque seconde, notre corps renouvelle 3,8 millions de cellules
Et enfin, selon une étude parue dans Nature Medicine, chaque seconde, notre corps produit 3,8 millions de nouvelles cellules. Des chercheurs israéliens ont calculé le taux de renouvellement cellulaire du corps humain. Ils se sont basés sur une personne de type standard : un homme, de 1m70 pour 70 kilos, la vingtaine et en bonne santé. Ils se sont ensuite appuyés sur des mesures directes de la durée de vie des cellules humaines, selon leur type. Puis ils ont calculé la masse cellulaire globale, pour chaque type. Le résultat est vertigineux : toutes les secondes, le corps fabrique plus de 3,8 millions de nouvelles cellules. A la fin de la journée, votre corps aura remplacé environ 330 milliards de cellules. Ce sont majoritairement des cellules sanguines : 86% de globules rouges et de globules blancs, 12% de cellules épithéliales intestinales et 1,1% de cellules cutanées.
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