Deux nouveaux variants du SARS-CoV-2 découverts aux Etats-Unis

.
. ©Getty - Moment
. ©Getty - Moment
. ©Getty - Moment
Publicité

Plus le virus se répand, plus il y a de chance qu’il évolue ; et autres actualités scientifiques.

Après les variants anglais, sud-africain et brésilien, en voici deux nouveaux américains. Dans une prépublication parue sur le site de BioRxiv, les chercheurs rapportent l'évolution de ces deux nouveaux variants, découverts à Colombus, dans l'état de l’Ohio. Ce papier n’a pas encore été évalué par les pairs, mais selon lui, le variant baptisé COH.20G/501Y porte 3 mutations génétiques jamais vues auparavant. Ces dernières affectent la protéine de pointe, qui cloute la surface du SARS-CoV-2. A l’instar de ses homologues britannique et sud-africain, ce variant serait potentiellement plus transmissible. On ne sait pas encore s’il provoque des symptômes plus graves, mais de fin décembre à début janvier, dans les écouvillons nasopharyngés de Colombus, ce variant serait devenu prédominant. Quant au deuxième variant américain, pour le moment, aucun autre patient n’a été identifié et on ne connait donc pas la prévalence de cette souche.  

Par ailleurs, en France, les épidémiologistes craignent que le variant anglais devienne le virus prédominant d’ici le mois de mars, avec le risque de voir deux dynamiques épidémiques se superposer ainsi qu'une épidémie... dans l’épidémie.

Publicité

Des souris paraplégiques retrouvent la marche

Selon une étude parue dans Nature Communications, pour la première fois, des chercheurs ont réussi à faire marcher à nouveau des souris paraplégiques. Les lésions de la moelle épinière provoquent, a priori, des dommages irréversibles puisque les axones sectionnés (qui font circuler les informations entre le cerveau et les muscles) ne repoussent pas. Une équipe allemande a expérimenté une nouvelle approche prometteuse. Des souris paralysées ont suivi une thérapie génique à bases de protéines de synthèse, en l'occurrence la protéine hyper-interleukine-6, connue pour stimuler la régénération des cellules nerveuses. Par injection d’un adénovirus, les souris ont produit elles-mêmes cette protéine. Au bout d’une vingtaine de jours, elles ont retrouvé l’usage de leurs pattes. Reste à savoir si cette nouvelle approche pourrait être profitable aux humains.

InSight : la NASA abandonne sa taupe martienne

Finalement, la NASA abandonne sa "taupe" et renonce à creuser sous la surface de Mars. Depuis 2018, l'atterrisseur InSight a pour mission l’étude de l’intérieur de la planète Mars. Parmi les instruments embarqués, il y a une sonde thermique surnommée « la taupe ».  Celle-ci devait creuser jusqu’à 5 mètres de profondeur pour mesurer la chaleur intérieure du sol, mais depuis deux ans, ses nombreuses tentatives d'enfouissement se sont toutes soldées par un échec. Les caractéristiques des roches martiennes l’ont empêchée de s’enfoncer profondément. La mission de la taupe prend donc fin, mais la mission InSight continue.

Une PMA pour sauver les deux derniers rhinocéros blancs du Nord

Le rhinocéros blanc du Nord va peut-être être sauvé de l’extinction. Les deux derniers membres de cette espèce vont avoir droit à une PMA. De cette espèce, il ne reste plus que deux femelles, qui sont placées sous garde armée, 24 heures sur 24, dans une réserve au Kenya. Le dernier mâle est décédé en 2018, mais son sperme a été congelé. La veille de Noël, la fécondation in vitro a marché : les ovocytes prélevés sur les deux femelles ont donné 5 embryons viables. Ces embryons cryoconservés devraient être inséminés dans les prochains mois.

L'équipe