Historique : de l'hydrogène métallique

Molécule d'hydrogène . Ici, dans un état gazeux
Molécule d'hydrogène . Ici, dans un état gazeux ©Getty -  PASIEKA
Molécule d'hydrogène . Ici, dans un état gazeux ©Getty - PASIEKA
Molécule d'hydrogène . Ici, dans un état gazeux ©Getty - PASIEKA
Publicité

Prédite en 1935, la métallisation de l'hydrogène vient d'être démontrée ; et autres actualités scientifiques.

On commence avec une première mondiale : la première observation d’hydrogène sous forme métallique. L’hydrogène est un élément très simple puisque seulement composé d'un proton et d'un électron. Cette particule la plus élémentaire est aussi la plus abondante de l’Univers.  Sa métallisation a été prédite en 1935. Quelques années plus tard, on a aussi prédit sa supraconductivité (un métal supraconducteur est un métal sans résistance électrique, qui conduit l’électricité sans perte) et à température ambiante. Ces trois prédictions ont suscité une course chez les physiciens. Une équipe Française vient de l'emporter et vient de publier ses résultats dans la revue Nature

Un échantillon d’hydrogène a été placé entre deux nouveaux types de presse à enclume de diamants, puis a été pressé à plus de 4 millions de pressions atmosphériques. Comment démontrer sa métallisation ? 

Publicité

En collaboration avec Florent Occelli et Paul Loubeyrt du CEA, Paul Dumas est chercheur émérite du CNRS détaché au Centre Synchrotron SOLEIL. C'est le co-auteur de cette étude. 

LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - Paul Dumas

1 min

Le glacier Thwaites proche du point de bascule ? 

Nous avons de nouvelles données sur le glacier Thwaites, l’un des glaciers les plus importants et les plus à risques de l’Antarctique. Une équipe internationale a obtenu un premier aperçu de son état en profondeur.  Grace à Icefin, un robot sous marin, nous avons maintenant des images de la «ligne d’encrage» du glacier, qui  se situe juste entre la glace continentale et la glace flottante. Cette ligne est importante pour la stabilité du glacier : plus elle recule, plus la glace s'écoule rapidement dans les océans, ce qui augmente ainsi l’élévation du niveau des mers. La fonte du glacier Thwaites représente déjà 4% de la hausse du niveau des mers. A la base de la glace, on constate que l’eau est de 2°C au-dessus des températures normales. Les géophysiciens craignent que cela atteigne un point de bascule.

Des cellules photovoltaïques plus performantes

Dans une étude parue dans ACS Applied Energy Materials, une équipe Franco-japonaise a réussi à booster les performances des cellules photovoltaïques. La nouvelle génération des cellules photovoltaïques de nos plaques solaires sont à base de pérovskite. Le tandem pérovskite et silicium permet la conversion de l’énergie solaire en électricité. Cette équipe a eu l’idée de remplacer les sels de lithium par des polymères ioniques. La conductivité a ainsi été améliorée. Leurs cellules photovoltaïques ont été plus productives de 20 %. Ces travaux ouvrent la voie à des cellules solaires plus fiables et plus efficaces.

De l'importance de vider ses cendriers 

Selon une étude parue dans International Journal of Indoor Environment and Health : même éteintes, les cigarettes continue d’être toxiques. Nous aurions en effet négligé un facteur de tabagisme important : la toxicité des mégots. Une équipe américaine a découvert que les cigarettes produisent des émissions chimiques après leur extinction et ce, pendant encore 7 jours. Un mégot continue de diffuser 14% du taux de nicotine pendant 24h. Les concentrations de nicotine, de triacétine et de 8 autres produits chimiques commencent à s’étioler 5 jours plus tard. On peut penser aux 4.300 milliards de mégots de cigarettes jetés dans l'espace public chaque année dans le monde, soit 137.000 mégots par seconde. En conclusion : les chercheurs encouragent à bien vider les cendriers.

L'équipe