Les premières espèces humaines se sont croisées beaucoup plus que nous ne le pensions ; et autres actualités scientifiques.
Une étude parue dans la revue Science présente la découverte du premier métissage entre d'anciennes populations humaines. Les chercheurs de l'Université de l'Utah aux Etats-Unis ont comparé des échantillons du génome européen moderne, avec ceux des Denisoviens et des Néandertaliens. Cette analyse montre que les premières espèces humaines se sont croisées beaucoup plus que ce que l’on ne pensait. Pour donner naissance à ces séquences d’ADN : il y a eu des métissages encore plus anciens. Selon ces chercheurs, il y aurait un ancêtre commun à Denisova et Néandertal, une espèce que l’on on n’a pas encore trouvée et qu’ils appellent les «Néandersoviens». Et d’autre part, ces « Néandersoviens » se seraient croisée en Eurasie il y a 700.000 ans avec une autre population « super archaïque » - avec un hominidé éloigné, séparé des autres humains il y a environ 2 millions d'années. Selon ce nouvel arbre généalogique : il y aurait eu trois grandes vagues de migration humaine en Eurasie.
Paul Verdu est chargé de recherche au CNRS au Musée de l’Homme à Paris. Il est spécialiste en génétique des populations et en anthropologie biologique.
LA_METHODE_SCIENTIFIQUE - JDS Paul Verdu
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En 2050, nous serons 9,7 milliards d’êtres humains
Selon l'Institut national d'études démographiques : en 2050 nous serons 9,7 milliards d’êtres humains. A ce jour, nous sommes plus de 7, 7 milliards d’êtres humains. Selon les derniers chiffres de l’ONU, il faudra en compter environ 2 milliards de plus en 2050. D’ici 2100_,_ la population mondiale devrait atteindre les 10,9 milliards d’habitants. Bien que la croissance démographique ralentisse un peu partout, le taux de mortalité́ continue, lui aussi, de baisser. A moins d’une catastrophe sans précédent, il n’y aura pas de baisse de la population mondiale à l’horizon 2050.
Lors de leur formation, les systèmes solaires peuvent se dérober des planètes
Selon deux pré-publications parues sur le site Arxiv, lors de la formation de notre système solaire, une planète aurait pu nous être volée par un autre système solaire. Selon cette équipe américaine, les théories de formation des systèmes solaires sont incomplètes. Les systèmes solaires se forment à l’intérieur d’amas d’étoiles et lorsque des étoiles voisines se rencontrent, cela peut détruire, éjecter ou même absorber des planètes. Selon leurs simulations informatiques, ce phénomène pourrait se produire une fois tous les milliards d’années, ce qui est assez fréquent à l'échelle de l'univers. Notre système solaire s’est lui aussi formé au milieu de 2.000 autres étoiles et lors de ses premières années de formation, une planète aurait pu lui être arrachée. Une autre possibilité serait que notre Soleil ait dérobé une planète à un autre système.
Le bourdon a une mémoire tactile
Lorsque nous touchons un objet dans le noir, nous sommes capable de l’identifier. Selon une étude parue dans la revue Science, le bourdon a lui aussi une mémoire tactile. Une équipe australo-britannique a mené plusieurs expériences avec une quarantaine de bourdons. Plongés dans une pièce obscure, les insectes sont capables de reconnaître les petites fioles qui contenaient de l’eau sucrée selon leurs formes, sphériques ou cubiques. Peu d’espèces sont dotées de cette complexité cognitive que l'on appelle "reconnaissance intermodale" - c'est à dire la capacité à utiliser plusieurs sens pour identifier son environnement. Les bourdons rejoignent donc les primates, les rats, les dauphins et certains poissons.
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