La saturation des unités de soins intensifs augmente le risque de surmortalité

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. ©Getty - BSIP/Universal Images Group
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Une étude sur l’évolution de la mortalité dans les unités de soins intensif selon la pression exercé sur eux et autres actualités scientifiques.

Une étude de l’Institut Pasteur montre une corrélation entre le taux d'occupation d’un hôpital et un risque de surmortalité. Cette étude publiée dans la revue The Lancet apporte un nouvel éclairage sur l’évolution de la mortalité dans les unités de soins intensif lors de cette crise sanitaire. Les chercheurs de l’Institut Pasteur, ont analysé les données de près de 200 000 (198 846) patients, issus de 1763 structures de soin, sur toute la France métropolitaine, du 13 mars au 30 novembre 2020. Leur modélisation montre que la probabilité de décès des patients hospitalisés en unité de soins intensifs augmentent selon le taux d’occupation de ces unités. A l’inverse, à mesure que la pression a diminué dans ses unités, tout au long de la première vague, on voit également diminuer la probabilité de décès. Elle est passée de près de 25% en mars à 10 % en juin. En d’autres mots : plus les services de soins intensifs sont saturés, plus le risque de surmortalité est fort. De précédentes études,  américaines, britanniques et belges ont déjà apporté des conclusions similaires. Avec un personnel soignant en sous effectifs, parfois peu habitué à la réanimation, ces résultats s’expliquent assez facilement… Et c’est sans parler de la fatigue et du surmenage d’un secteur en manque de ressources humaines.  

L'essai clinique d'un vaccin contre le cancer du cerveau

Selon une étude parue dans la revue Nature, un essai clinique de phase 1 d’un vaccin contre le cancer du cerveau apporte des résultats encourageants. Les gliomes représentent la majorité des tumeurs cérébrales malignes et sont particulièrement difficile à traiter. La plupart de ces tumeurs porte une mutation génétique : la mutation IDH1 qui conduit à la création de nouvelles protéines, des néo-épitopes. Une équipe allemande a créé un vaccin qui cible cette mutation spécifique IDH1. Lors de l’essai clinique, 33 patients diagnostiqués avec un gliome ont reçu ce vaccin. Il s’est avéré sûr, sans effet secondaire et il a déclenché la réponse immunitaire attendue chez 93% des patients. Pour 82% d’entre eux, aucune croissance tumorale n’a été observée après 3 ans. Mais cette étude ne concerne qu’une petite cohorte, sans groupe témoin. Un essai de phase 2 est attendu afin de mieux juger son efficacité.  

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Un xénobot sensible à son environnement

Une étude parue dans la revue Science Robotics décrit la création d’un xenobot capable de détecter son environnement. Un Xénobot, c’est un robot cellulaire, fabriqué in vitro à partir de cellules vivantes. Ce ne est pas totalement un robot, mais pas non plus un être-vivant. L’année dernière, une équipe américaine a présenté les premiers xénobots, créés à partir de cellules souches de grenouille. Leur prototype - une sphère d’un demi millimètre dans une boite de pétri - était seulement capable de se déplacer et de pousser des particules dans une seule direction. Cette année, les chercheurs ont amélioré leur modèle. Ils présentent un xenobot qui nage plus vite et qui réagit à la lumière. A terme, les auteurs de l’étude rêvent de pouvoir l’utiliser comme un outil médical.  

Le plus vieux fossile de céphalopode découvert à l’intérieur d’une météorite

Et enfin une étude parue dans la revue « Journal of Tentacle » décrit la découverte d’un fossile de céphalopode à l’intérieur d’une météorite.  Une équipe internationale s’est intéressée à NWA-6369 : l’une des rares météorites martiennes, découverte en 2008 dans le désert algérien. Une météorite vieille de plus de 500 millions d’années. Par microscopie, les chercheurs ont été très surpris de découvrir un minuscule fossile de céphalopode primitif, de 4 millimètres de diamètre. C’est à ce jour le plus ancien spécimen connu. 500 millions d’années, c’est aussi leur date d’apparition sur Terre. La découverte suggère que les céphalopodes seraient d’abord apparus dans l’espace extra-atmosphérique. Les chercheurs l’ont baptisé Cephalopoda H.G. Wellsus

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